La Bonne Chanson Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: A BBCCDDEEFC FCCGGCCHH A DDDD FBFB CCCC GCGC DCDC BDBD DCDC A DDDD GBBG ICCI CDDC BJBJ DCDC BDBD BCBC DKDK D D CDCD DKDH B B KBFB K K B B LFLF B BB B B B F F FFGG FFBB GBGB BFBF K K FKFK F BBMM GGFFNN F FFK K FFFFBBFFKKG GFFFFBBG G F BB FF FF FF BB BB BB FF F GGGG B B KKKK F FF KK FF GG BB FF KK MFFFFF FF FF BFFB FBBG GG BBBB FFFH FBFF FF FFF B BGB GKG KKK KFK F FFFFFF FF BBF F F FF FF FFFF F FKF KBK BBE B B F F B B F F G G KBKB BKBK

IA
-
Le soleil du matin doucement chauffe et doreB
Les seigles et les bl eacute s tout humides encoreB
Et l'azur a gard eacute sa fra icirc cheur de la nuitC
L'on sort sans autre but que de sortir on suitC
Le long de la rivi egrave re aux vagues herbes jaunesD
Un chemin de gazon que bordent de vieux aunesD
L'air est vif Par moments un oiseau vole avecE
Quelque fruit de la haie ou quelque paille au becE
Et son reflet dans l'eau survit agrave son passageF
C'est toutC
-
Mais le songeur aime ce paysageF
Dont la claire douceur a soudain caress eacuteC
Son r ecirc ve de bonheur adorable et berc eacuteC
Le souvenir charmant de cette jeune filleG
Blanche apparition qui chante et qui scintilleG
Dont r ecirc ve le po egrave te et que l'homme ch eacute ritC
Eacute voquant en ses voeux dont peut ecirc tre on souritC
La Compagne qu'enfin il a trouv eacute e et l' acirc meH
Que son acirc me depuis toujours pleure et r eacute clameH
-
IIA
-
Toute gr acirc ce et toutes nuancesD
Dans l' eacute clat doux de ses seize ansD
Elle a la candeur des enfancesD
Et les man egrave ges innocentsD
-
Ses yeux qui sont les yeux d'un angeF
Savent pourtant sans y penserB
Eacute veiller le d eacute sir eacute trangeF
D'un immat eacute riel baiserB
-
Et sa main agrave ce point petiteC
Qu'un oiseau mouche n'y tiendraitC
Captive sans espoir de fuiteC
Le coeur pris par elle en secretC
-
L'intelligence vient chez elleG
En aide agrave l' acirc me noble elle estC
Pure autant que spirituelleG
Ce qu'elle a dit il le fallaitC
-
Et si la sottise l'amuseD
Et la fait rire sans piti eacuteC
Elle serait eacute tant la museD
Cl eacute mente jusqu' agrave l'amiti eacuteC
-
Jusqu' agrave l'amour qui sait peut ecirc treB
A l' eacute gard d'un po egrave te eacute prisD
Qui mendierait sous sa fen ecirc treB
L'audacieux un digne prixD
-
De sa chanson bonne ou mauvaiseD
Mais t eacute moignant sinc egrave rementC
Sans fausse note et sans fadaiseD
Du doux mal qu'on souffre en aimantC
-
IIIA
-
En robe grise et verte avec des ruchesD
Un jour de juin que j' eacute tais soucieuxD
Elle apparut souriante agrave mes yeuxD
Qui l'admiraient sans redouter d'emb ucirc chesD
-
Elle alla vint revint s'assit parlaG
L eacute g egrave re et grave ironique attendrieB
Et je sentais en mon acirc me assombrieB
Comme un joyeux reflet de tout celaG
-
Sa voix eacute tant de la musique fineI
Accompagnait d eacute licieusementC
L'esprit sans fiel de son babil charmantC
O ugrave la ga icirc t eacute d'un coeur bon se devineI
-
Aussi soudain fus je apr egrave s le semblantC
D'une r eacute volte aussit ocirc t eacute touff eacute eD
Au plein pouvoir de la petite F eacute eD
Que depuis lors je supplie en tremblantC
-
IV-
-
Puisque l'aube grandit puisque voici l'auroreB
Puisque apr egrave s m'avoir fui longtemps l'espoir veut bienJ
Revoler devers moi qui l'appelle et l'imploreB
Puisque tout ce bonheur veut bien ecirc tre le mienJ
-
C'en est fait agrave pr eacute sent des funestes pens eacute esD
C'en est fait des mauvais r ecirc ves ah c'en est faitC
Surtout de l'ironie et des l egrave vres pinc eacute esD
Et des mots o ugrave l'esprit sans l' acirc me triomphaitC
-
Arri egrave re aussi les poings crisp eacute s et la col egrave reB
A propos des m eacute chants et des sots rencontr eacute sD
Arri egrave re la rancune abominable arri egrave reB
L'oubli qu'on cherche en des breuvages ex eacute cr eacute sD
-
Car je veux maintenant qu'un Ecirc tre de lumi egrave reB
A dans ma nuit profonde eacute mis cette clart eacuteC
D'une amour agrave la fois immortelle et premi egrave reB
De par la gr acirc ce le sourire et la bont eacuteC
-
Je veux guid eacute par vous beaux yeux aux flammes doucesD
Par toi conduit ocirc main o ugrave tremblera ma mainK
Marcher droit que ce soit par des sentiers de moussesD
Ou que rocs et cailloux encombrent le cheminK
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Oui je veux marcher droit et calme dans la Vie-
Vers le but o ugrave le sort dirigera mes pasD
Sans violence sans remords et sans envie-
Ce sera le devoir heureux aux gais combatsD
-
Et comme pour bercer les lenteurs de la routeC
Je chanterai des airs ing eacute nus je me disD
Qu'elle m' eacute coutera sans d eacute plaisir sans douteC
Et vraiment je ne veux pas d'autre ParadisD
-
V-
-
Avant que tu ne t'en aillesD
P acirc le eacute toile du matinK
Mille caillesD
Chantent chantent dans le thymH
-
Tourne devers le po egrave te-
Dont les yeux sont pleins d'amourB
L'alouette-
Monte au ciel avec le jourB
-
Tourne ton regard que noieK
L'aurore dans son azurB
Quelle joieF
Parmi les champs de bl eacute m ucirc rB
-
Puis fais luire ma pens eacute e-
L agrave bas bien loin oh bien loinK
La ros eacute e-
Ga icirc ment brille sur le foinK
-
Dans le doux r ecirc ve o ugrave s'agite-
Ma vie endormie encorB
Vite vite-
Car voici le soleil d'orB
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VI-
-
La lune blancheL
Luit dans les boisF
De chaque brancheL
Part une voixF
Sous la ram eacute e-
-
O bien aim eacute e-
-
L' eacute tang refl egrave te-
Profond miroirB
La silhouette-
Du saule noirB
O ugrave le vent pleureB
-
R ecirc vons c'est l'heureB
-
Un vaste et tendreB
Apaisement-
Semble descendreB
Du firmament-
Que l'astre iriseF
-
C'est l'heure exquiseF
-
VII-
-
Le paysage dans le cadre des porti egrave resF
Court furieusement et des plaines enti egrave resF
Avec de l'eau des bl eacute s des arbres et du cielG
Vont s'engouffrant parmi le tourbillon cruelG
O ugrave tombent les poteaux minces du t eacute l eacute graphe-
Dont les fils ont l'allure eacute trange d'un paraphe-
-
Une odeur de charbon qui br ucirc le et d'eau qui bout-
Tout le bruit que feraient mille cha icirc nes au bout-
Desquelles hurleraient mille g eacute ants qu'on fouette-
Et tout agrave coup des cris prolong eacute s de chouette-
-
Que me fait tout cela puisque j'ai dans les yeuxF
La blanche vision qui fait mon coeur joyeuxF
Puisque la douce voix pour moi murmure encoreB
Puisque le Nom si beau si noble et si sonoreB
Se m ecirc le pur pivot de tout ce tournoiement-
Au rythme du wagon brutal suavement-
-
VIII-
-
Une Sainte en son aur eacute oleG
Une Ch acirc telaine en sa tourB
Tout ce que contient la paroleG
Humaine de gr acirc ce et d'amourB
-
La note d'or que fait entendreB
Un cor dans le lointain des boisF
Mari eacute e agrave la fiert eacute tendreB
Des nobles Dames d'autrefoisF
-
Avec cela le charme insigneK
D'un frais sourire triomphant-
Eacute clos dans des candeurs de cygneK
Et des rougeurs de femme enfant-
-
Des aspects nacr eacute s blancs et rosesF
Un doux accord patricienK
Je vois j'entends toutes ces chosesF
Dans son nom CarlovingienK
-
IXF
-
Son bras droit dans un geste aimable de douceurB
Repose autour du cou de la petite soeurB
Et son bras gauche suit le rythme de la jupeM
A cour s ucirc r une id eacute e agr eacute able l'occupeM
Car ses yeux si francs car sa bouche qui sourit-
T eacute moignent d'une joie intime avec esprit-
Oh sa pens eacute e exquise et fine quelle est elleG
Toute mignonne tout aimable et toute belleG
Pour ce portrait son go ucirc t infaillible a choisiF
La pose la plus simple et la meilleure aussiF
Debout le regard droit en cheveux et sa robeN
Est longue juste assez pour qu'elle ne d eacute robeN
Qu' agrave moiti eacute sous ses plis jaloux le bout charmant-
D'un pied malicieux imperceptiblement-
-
XF
-
Quinze longs jours encore et plus de six semainesF
D eacute j agrave Certes parmi les angoisses humainesF
La plus dolente angoisse est celle d' ecirc tre loinK
-
On s' eacute crit on se dit comme on s'aime on a soinK
D' eacute voquer chaque jour la voix les yeux le geste-
De l' ecirc tre en qui l'on mit son bonheur et l'on reste-
Des heures agrave causer tout seul avec l'absent-
Mais tout ce que l'on pense et tout ce que l'on sent-
Et tout ce dont on parle avec l'absent persiste-
A demeurer blafard et fid egrave lement triste-
-
Oh l'absence le moins cl eacute ment de tous les mauxF
Se consoler avec des phrases et des motsF
Puiser dans l'infini morose des pens eacute esF
De quoi vous rafra icirc chir esp eacute rances lass eacute esF
Et n'en rien remonter que de fade et d'amerB
Puis voici p eacute n eacute trant et froid comme le ferB
Plus rapide que les oiseaux et que les ballesF
Et que le vent du sud en mer et ses rafalesF
Et portant sur sa pointe aigu euml un fin poisonK
Voici venir pareil aux fl egrave ches le soup ccedil onK
D eacute coch eacute par le Doute impur et lamentableG
-
Est ce bien vrai tandis qu'accoud eacute sur ma tableG
Je lis sa lettre avec des larmes dans les yeuxF
Sa lettre o ugrave s' eacute tale un aveu d eacute licieuxF
N'est elle pas alors distraite en d'autres chosesF
Qui sait Pendant qu'ici pour moi lents et morosesF
Coulent les jours ainsi qu'un fleuve au bord fl eacute triB
Peut ecirc tre que sa l egrave vre innocente a souriB
Peut ecirc tre qu'elle est tr egrave s joyeuse et qu'elle oublieG
-
Et je relis sa lettre avec m eacute lancolieG
-
XIF
-
La dure eacute preuve va finirB
Mon coeur souris agrave l'avenirB
-
Ils sont pass eacute s les jours d'alarmesF
O ugrave j' eacute tais triste jusqu'aux larmesF
-
Ne suppute plus les instantsF
Mon acirc me encore un peu de tempsF
-
J'ai lu les paroles am egrave resF
Et banni les sombres chim egrave resF
-
Mes yeux exil eacute s de la voirB
De par un douloureux devoirB
-
Mon oreille avide d'entendreB
Les notes d'or de sa voix tendreB
-
Tout mon ecirc tre et tout mon amourB
Acclament le bienheureux jourB
-
O ugrave seul r ecirc ve et seule pens eacute eF
Me reviendra la fianc eacute eF
-
XIIF
-
Va chanson agrave tire d'aileG
Au devant d'elle et dis luiG
Bien que dans mon coeur fid egrave leG
Un rayon joyeux a luiG
-
Dissipant lumi egrave re sainte-
Ces t eacute n egrave bres de l'amourB
M eacute fiance doute crainte-
Et que voici le grand jourB
-
Longtemps craintive et muette-
Entendez vous la ga icirc t eacute-
Comme une vive alouette-
Dans le ciel clair a chant eacute-
-
Va donc chanson ing eacute nueK
Et que sans nul regret vainK
Elle soit la bienvenueK
Celle qui revient enfinK
-
XIIIF
-
Hier on parlait de choses et d'autresF
Et mes yeux allaient recherchant les v ocirc tresF
-
Et votre regard recherchait le mienK
Tandis que courait toujours l'entretienK
-
Sous le sens banal des phrases pes eacute esF
Mon amour errait apr egrave s vos pens eacute esF
-
Et quand vous parliez agrave dessein distrait-
Je pr ecirc tais l'oreille agrave votre secret-
-
Car la voix ainsi que les yeux de CelleG
Qui vous fait joyeux et triste d eacute c egrave leG
-
Malgr eacute tout effort morose et rieurB
Et met en plein jour l' ecirc tre int eacute rieurB
-
Or hier je suis parti plein d'ivresseF
Est ce un espoir vain que mon coeur carresseF
-
Un vain espoir faux et doux compagnonK
Oh non n'est ce pas n'est ce pas que nonK
-
XIV-
-
Le foyer la lueur eacute troite de la lampeM
La r ecirc verie avec le doigt contre la tempeF
Et les yeux se perdant parmi les yeux aim eacute sF
L'heure du th eacute fumant et des livres ferm eacute sF
La douceur de sentir la fin de la soir eacute eF
La fatigue charmante et l'attente ador eacute eF
De l'ombre nuptiale et de la douce nuit-
Oh tout cela mon r ecirc ve attendri le poursuit-
Sans rel acirc che agrave travers toutes remises vainesF
Impatient des mois furieux des semainesF
-
XV-
-
J'ai presque peur en v eacute rit eacute-
Tant je sens ma vie enlac eacute eF
A la radieuse pens eacute eF
Qui m'a pris l' acirc me l'autre eacute t eacute-
-
Tant votre image agrave jamais ch egrave reB
Habite en coeur tout agrave vousF
Mon coeur uniquement jalouxF
De vous aimer et de vous plaireB
-
Et je tremble pardonnez moiF
D'aussi franchement vous le direB
A penser qu'un mot un sourireB
De vous est d eacute sormais ma loiG
-
Et qu'il vous suffirait d'un geste-
D'une parole ou d'un clin d'oeilG
Pour mettre tout mon ecirc tre en deuilG
De son illusion c eacute leste-
-
Mais plut ocirc t je ne veux vous voirB
L'avenir d ucirc t il m' ecirc tre sombreB
Et f eacute cond en peines sans nombreB
Qu' agrave travers un immense espoirB
-
Plong eacute dans ce bonheur supr ecirc meF
De me dire encore et toujoursF
En d eacute pit des mornes retoursF
Que je vous aime que je t'aimeH
-
XVI-
-
Le bruit des cabarets la fange des trottoirsF
Les platanes d eacute chus s'effeuillant dans l'air noirB
L'omnibus ouragan de ferraille et de bouesF
Qui grince mal assis entre ses quatres rouesF
Et roule ses yeux verts et rouges lentement-
Les ouvriers allant au club tout en fumant-
Leur br ucirc le gueule au nez des agents de policeF
Toits qui d eacute gouttent murs suintants pav eacute qui glisseF
Bitume d eacute fonc eacute ruisseaux comblant l' eacute gout-
Voil agrave ma route avec le paradis au bout-
-
XVII-
-
N'est ce pas en d eacute pit des sots et des m eacute chantsF
Qui ne manqueront pas d'envier notre joieF
Nous serons fiers parfois et toujours indulgentsF
-
N'est ce pas nous irons gais et lents dans la voie-
Modeste que nous montre en souriant l'EspoirB
Peu soucieux qu'on nous ignore ou qu'on nous voie-
-
Isol eacute s dans l'amour ainsi qu'en un bois noirB
Nos deux coeurs exhalant leur tendresse paisibleG
Seront deux rossignols qui chantent dans le soirB
-
Quant au Monde qu'il soit envers nous irascibleG
Ou doux que nous feront ses gestes Il peut bienK
S'il veut nous caresser ou nous prendre pour cibleG
-
Unis par le plus fort et le plus cher lienK
Et d'ailleurs poss eacute dant l'armure adamantineK
Nous sourirons agrave tous et n'aurons peur de rienK
-
Sans nous pr eacute occuper de ce que nous destineK
Le Sort nous marcherons pourtant du m ecirc me pasF
Et la main dans la main avec l' acirc me enfantineK
-
De ceux qui s'aiment sans m eacute lange n'est ce pasF
-
XVIII-
-
Nous sommes en des temps inf acirc mesF
O ugrave le mariage des acirc mesF
Doit sceller l'union des coeursF
A cette heure d'affreux oragesF
Ce n'est pas trop de deux couragesF
Pour vivre sous de tels vainqueursF
-
En face de ce que l'on oseF
Il nous si eacute rait sur toute choseF
De nous dresser couple ravi-
Dans l'extase aust egrave re du juste-
Et proclamant d'un geste auguste-
Notre amour fier comme un d eacute fi-
-
Mais quel besoin de te le direB
Toi la bont eacute toi le sourireB
N'es tu pas le conseil aussiF
Le bon conseil loyal et brave-
Enfant rieuse au penser grave-
A qui tout mon coeur dit merciF
-
XIXF
-
Donc ce sera par un clair jour d' eacute t eacute-
Le grand soleil complice de ma joieF
Fera parmi le satin et la soieF
Plus belle encore votre ch egrave re beaut eacute-
-
Le ciel tout bleu comme une haute lente-
Frissonnera somptueux agrave longs plisF
Sur nos deux fronts heureux qu'auront p acirc lisF
L' eacute motion du bonheur et l'attente-
-
Et quand le soir viendra l'air sera douxF
Qui se jouera caressant dans vos voilesF
Et les regards paisibles des eacute toilesF
Bienveillamment souriront aux eacute pouxF
-
XXF
-
J'allais par des chemins perfidesF
Douloureusement incertainK
Vos ch egrave res mains furent mes guidesF
-
Si p acirc le agrave l'horizon lointainK
Luisait un faible espoir d'auroreB
Votre regard fut le matinK
-
Nul bruit sinon son pas sonoreB
N'encourageait le voyageurB
Votre voix me dit laquo Marche encore raquoE
-
Mon coeur craintif mon sombre coeurB
Pleurait seul sur la triste voie-
L'amour d eacute licieux vainqueurB
-
Nous a r eacute unis dans la joieF
-
XXIF
-
L'hiver a cess eacute la lumi egrave re est ti egrave de-
Et danse du sol au firmament clairB
Il faut que le coeur le plus triste c egrave de-
A l'immense joie eacute parse dans l'airB
-
M ecirc me ce Paris maussade et malade-
Semble faire accueil aux jeunes soleilsF
Et comme pour une immense accolade-
Tend les mille bras de ses toits vermeilsF
-
J'ai depuis un an le printemps dans l' acirc me-
Et le vert retour du doux flor eacute alG
Ainsi qu'une flamme entoure une flamme-
Met de l'id eacute al sur mon id eacute alG
-
Le ciel bleu prolonge exhausse et couronneK
L'immuable azur o ugrave rit mon amourB
La saison est belle et ma part est bonneK
Et tous mes espoirs ont enfin leur tourB
-
Que vienne l' eacute t eacute que viennent encoreB
L'automne et l'hiver Et chaque saisonK
Me sera charmante ocirc Toi que d eacute coreB
Cette fantaisie et cette raisonK

Paul Verlaine



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