épilogue Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: A BCDC EFEF GHGI IIII A IJIG CICI IGIG CCCC IEIE A EIEF FIFI CICI IIII IFIF IFIF GCGC IGIG KGKG IFIG IEIK

IA
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Le soleil moins ardent luit clair au ciel moins denseB
Balanc eacute s par un vent automnal et berceurC
Les rosiers du jardin s'inclinent en cadenceD
L'atmosph egrave re ambiante a des baisers de soeurC
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La Nature a quitt eacute pour cette fois son tr ocirc neE
De splendeur d'ironie et de s eacute r eacute nit eacuteF
Cl eacute mente elle descend par l'ampleur de l'air jauneE
Vers l'homme son sujet pervers et r eacute volt eacuteF
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Du pan de son manteau que l'ab icirc me constelleG
Elle daigne essuyer les moiteurs de nos frontsH
Et son acirc me eacute ternelle et sa forme immortelleG
Donnent calme et vigueur agrave nos coeurs mous et promptsI
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Le frais balancement des ramures chenuesI
L'horizon eacute largi plein de vagues chansonsI
Tout jusqu'au vol joyeux des oiseaux et des nuesI
Tout aujourd'hui console et d eacute livre PensonsI
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IIA
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Donc c'en est fait Ce livre est clos Ch egrave res Id eacute esI
Qui rayiez mon ciel gris de vos ailes de feuJ
Dont le vent caressait mes tempes obs eacute d eacute esI
Vous pouvez revoler devers l'Infini bleuG
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Et toi Vers qui tintais et toi Rime sonoreC
Et vous Rythmes chanteurs et vous d eacute licieuxI
Ressouvenirs et vous R ecirc ves et vous encoreC
Images qu' eacute voquaient mes d eacute sirs anxieuxI
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Il faut nous s eacute parer Jusqu'aux jours plus propicesI
Ou nous r eacute unira l'Art notre ma icirc tre adieuG
Adieu doux compagnons adieu charmants complicesI
Vous pouvez revoler devers l'Infini bleuG
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Aussi bien nous avons fourni notre carri egrave reC
Et le jeune eacute talon de notre bon plaisirC
Tout affol eacute qu'il est de sa course premi egrave reC
A besoin d'un peu d'ombre et de quelque loisirC
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Car toujours nous t'avons fix eacute e ocirc Po eacute sieI
Notre astre unique et notre unique passionE
T'ayant seule pour guide et compagne choisieI
M egrave re et nous m eacute fiant de l'InspirationE
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IIIA
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Ah l'Inspiration superbe et souveraineE
L' Eacute g eacute rie aux regards lumineux et profondsI
Le Genium commode et l'Erato soudaineE
L'Ange des vieux tableaux avec des ors au fondF
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La Muse dont la voix est puissante sans douteF
Puisqu'elle fait d'un coup dans les premiers cerveauxI
Comme ces pissenlits dont s' eacute maille la routeF
Pousser tout un jardin de po egrave mes nouveauxI
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La Colombe le Saint Esprit le saint d eacute lireC
Les Troubles opportuns les Transports complaisantsI
Gabriel et son luth Apollon et sa lyreC
Ah l'Inspiration on l'invoque agrave seize ansI
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Ce qu'il nous faut agrave nous les Supr ecirc mes Po egrave lesI
Qui v eacute n eacute rons les Dieux et qui n'y croyons pasI
A nous dont nul rayon n'aur eacute ola les t ecirc tesI
Dont nulle B eacute atrix n'a dirig eacute les pasI
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A nous qui ciselons les mots comme des coupesI
Et qui faisons des vers eacute mus tr egrave s froidementF
A nous qu'on ne voit point les soirs aller par groupesI
Harmonieux au bord des lacs et nous p agrave mantF
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Ce qu'il nous faut agrave nous c'est aux lueurs des lampesI
La science conquise et le sommeil dompt eacuteF
C'est le front dans les mains du vieux Faust des estampesI
C'est l'Obstination et c'est la Volont eacuteF
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C'est la Volont eacute sainte absolue eacute ternelleG
Cramponn eacute e au projet comme un noble condorC
Aux flancs fumants de peur d'un buffle et d'un coup d'aileG
Emportant son troph eacute e agrave travers les cieux d'orC
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Ce qu'il nous faut agrave nous c'est l' eacute tude sans tr ecirc veI
C'est l'effort inou iuml le combat non pareilG
C'est la nuit l' acirc pre nuit du travail d'o ugrave se l egrave veI
Lentement lentement l'Oeuvre ainsi qu'un soleilG
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Libre agrave nos Inspir eacute s coeurs qu'une oeillade enflammeK
D'abandonner leur ecirc tre aux vents comme un bouleauG
Pauvres gens l'Art n'est pas d' eacute parpiller son acirc meK
Est elle eu marbre ou non la V eacute nus de MiloG
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Nous donc sculptons avec le ciseau des Pens eacute esI
Le bloc vierge du Beau Paros immacul eacuteF
Et faisons en surgir sous nos mains empress eacute esI
Quelque pure statue au p eacute plos eacute toileG
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Afin qu'un jour frappant de rayons gris et rosesI
Le chef d'oeuvre serein comme un nouveau MemnonE
L'Aube Post eacute rit eacute fille des Temps morosesI
Fasse dans l'air futur retentir notre nomK

Paul Verlaine



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