Le Suaire Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: ABBBA AAAAA BCCCB AAAAA AAAAA ADDEA BAAAB AAAAA AAAAA FAAAA AAAAA AAAAA BAAAB AAAAA AAAAA AAAAA ABBBA AAAAA GBBBG AAHAA

G mis noble Y men sous tes palmiers si douxA
Schamah lamente toi sous tes c dres noirs d'ombreB
Sous tes immenses cieux emplis d'astres sans nombreB
Dans le sable enflamm cachant ta face sombreB
Pleure et rugis Maghreb p re des lions rouxA
-
Azra l a fauch de ses ailes fun bresA
La fleur de Korthobah la Rose des guerriersA
Les braves ont vid les larges triersA
Et les corbeaux claquant de leurs becs meurtriersA
Flairent la chair des morts roidis dans les t n bresA
-
gorges et rochers de Kala't al No ourB
Qu'Yblis le Lapid vous dess che et vous rongeC
Ce fulgurant clair plus rapide qu'un songeC
Qui du Hedjaz natal au couchant se prolongeC
La Gloire de l'Islam s'est teinte en un jourB
-
Devant ton souffle Allah poussi re que nous sommesA
Vingt mille cavaliers et vingt mille talonsA
Se sont abattus l par pais tourbillonsA
La plaine et le coteau le fleuve et les vallonsA
Ruissellent du sang noir des b tes et des hommesA
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Le naphte flots huileux par lugubres clatsA
Allume l'horizon des campagnes d sertesA
Monte fait tournoyer ses longues flammes vertesA
Et br le face au ciel et paupi res ouvertesA
Les cadavres couch s sur les hauts b chers platsA
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Allah dans la rumeur d'une foudre aux nu esA
travers le buisson le roc et le ravinD
Contre ces vils mangeurs de porc gorg s de vinD
Nos vaillantes tribus dix fois toujours en vainE
Coup sur coup et le rire aux dents se sont ru esA
-
Et toi v tu de pourpre et de mailles d'acierB
Coiff du cimier d'or h riss d' tincellesA
Tel qu'un aigle le vent de la victoire aux ailesA
La lame torse en main tu volais devant ellesA
Mohh med al Man our bon brave et justicierB
-
Brandissant la banni re auguste des KhalyfesA
Plus blanche que la neige intacte des sierrasA
Tu foulais la panth re au poil luisant et rasA
Qui sur le chaud poitrail ainsi que font deux brasA
clatante agrafait l'argent de ses dix griffesA
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Devant le Paradis promis aux nobles mortsA
Sans peur des hurlements de ces chacals voracesA
Qui d'entre nous honteux de languir sur tes tracesA
Conduit par ta lumi re toile des trois racesA
N'e t l ch pour mourir les r nes et le morsA
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Torrent d'hommes qui gronde croul d'un haut fa teF
Mer qui bat flot sur flot le roc dur et t tuA
Sur l'idol tre impur mille fois combattuA
Tu nous as d cha n s ivres de ta vertuA
Glorieux fils d'Amer Souffle du Proph teA
-
Le choc terrible plein de formidables sonsA
A fait choir les vautours des roches branl esA
Et les aigles crier et s'enfuir par vol esA
Et plus loin que les monts les cit s les vall esA
Sans fin s'est engouffr vers les quatre horizonsA
-
H las les talons ployant leurs jarrets gr lesA
De l'aube au soir dans un pre fourmillementA
Ont bondi les crins droits et le frein cumantA
Leur naseau rose en feu par masse perdumentA
Comme un essaim strident d'actives sauterellesA
-
Ah vrais fils d'Al Borak la Vierge et de l' clairB
S rs amis compagnons des batailles piquesA
Joyeux du bruit des coups et des cris fr n tiquesA
Vous hennissiez cabr s la pointe des piquesA
Vous enfon ant la mort au ventre buveurs d'airB
-
Vous mordiez les tridents les fourches et les sabresA
Et l' pieu des chasseurs de loup d'ours et d'isardA
Muraille rude et sombre o flottaient au hasardA
Les Lions de Castille et le jaune L zardA
De Compostelle et les Mains rouges des CantabresA
-
Vous qui couriez si beaux des jardins de l' tA
Jusqu'aux escarpements neigeux des AsturiesA
Vous dormez dans l'horreur des muettes tueriesA
Et tels qu'au chaud soleil les grenades m riesA
Sous les masses de fer vos fronts ont clatA
-
Rien n'a rompu le bloc de ces hordes farouchesA
Vers les monts sans tourner le dos lents r solusA
Ils se sont repli s rois barons chevelusA
Soudards bard s de cuir serfs et moines velusA
Qui vomissent l'infect blasph me pleines bouchesA
-
Sinistres non dompt s sinon victorieuxA
Ils ont tous disparu dans la nuit solitaireB
Laissant les morts br ler et les r les se taireB
Et nous pleurons autour de cette tente aust reB
O l'Aigle de l'Islam ferme jamais les yeuxA
-
P le et grave perc de coups hach d'entaillesA
Le Hadjeb immortel comme il tait critA
Pour monter au Djennet qui rayonne et fleuritA
Rend aux Anges d'Allah son h ro que espritA
Ceint des palmes et des clairs de cent bataillesA
-
L' me est partie avec la pourpre du soleilG
Sous la peau d'un lion fauve noire crini reB
Dans le coffre de c dre o croissait la poussi reB
Recueillie en vingt ans sur l'armure guerri reB
Mohh med al Man our dort son dernier sommeilG
-
Nos temps sont clos voici les jours expiatoiresA
race d'Ommyah ton tr ne est chancelantA
Et la plaie incurable est ouverte ton flancH
Puisque l'Homme invincible est couch tout sanglantA
Dans la cendre de ses victoiresA

Charles Marie Rene Leconte De Lisle



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