La Vigne De Naboth Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: AAA ABA BCB CDC DAD ADA DED FBG BHB HAB ADA DCD CIJ IBI BDB DKD KBK BKB KLK LAL AAA AAA ABA BCB CDC DDD DKD KKK KDK DAD AMA MCM CCC C CDN DDD DDD DDD DBD BDB DJD JKJ KBK BAB AMA MJM CKC ABA KAM AKA KDK DBD BBB BCB CKC KCK CCC CDC DLD LBL BBB BBB BBN BBB BCB CAC AKA K JAO ABA BJB JDJ DDD DAD ADA DKD KLK LBL BLB NDO DAD ABA BAB AAA AKA KBK BDB DBD BKB KDK DDD DDD DDD DAD ADA DDD DDD DBD NJB LKA KBK B

Au fond de sa demeure Akhab l'oeil sombre et durA
Sur sa couche d'ivoire et de bois de SyrieA
G t muet et le front tourn contre le murA
-
Sans manger ni dormir le Roi de SamarieA
Reste l plein d'ennuis comme en un jour d' tB
Le voyageur courb sur la source tarieA
-
Akhab a soif du vin de son iniquitB
Et conjure en son coeur que travaille la haineC
La Vache de B th El et l'idole AstartB
-
Il songe Suis je un roi si ma col re est vaineC
Par Baal j'ai chass trois fois les cavaliersD
De Ben Hadad de Tyr au travers de la plaineC
-
J'ai vu ceux de Damas s'en venir par milliersD
Le sac aux reins la corde au cou dans la poussi reA
Semblables aux chameaux devant les chameliersD
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J'ai d'un signe en leur gorge touff la pri reA
L' cume de leur sang a rougi les hauts lieuxD
Et j'ai nourri mes chiens de leur graisse guerri reA
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Mes proph tes sont tr s savants et j'ai trois DieuxD
Tr s puissants pour garder mon royaume et ma villeE
Et ployer sous le joug mon peuple injurieuxD
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Et voici que ma gloire est une cendre vileF
Et mon sceptre un roseau des marais qui se romptB
Aux rires insulteurs de la foule servileG
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C'est le Fort de Juda qui m'a fait cet affrontB
Parce que j'ai dress sous le noir t r bintheH
L'image de Baal une escarboucle au frontB
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Deux fois teint d' carlate et v tu d'hyacintheH
Comme un soleil le Dieu reluit rouge et dorA
Sur le socle de jaspe au milieu de l'enceinteB
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Mais s'il ne m'a veng demain j'aboliraiA
Son culte et l'on verra se dresser sa placeD
Le Veau d'or d' phra m sur l'autel adorA
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Un d sir impuissant me consume et m'enlaceD
Sous la corne du boeuf sous le pied de l' nonC
Je suis comme un lion mort qu'on outrage en faceD
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Quand j'ai dit Je le veux un homme m'a dit NonC
Il vit encor sans peur que le glaive le toucheI
La honte est dans mon coeur l'opprobre est sur mon nomJ
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Tel le fils de Hamri se ronge sur sa coucheI
Ses cheveux d nou s pendent confus mentB
Et sa dent furieuse a fait saigner sa boucheI
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Aupr s du morne Roi para t en ce momentB
La fille d'Eth Baal la femme aux noires tressesD
De Sidon grande et belle et qu'il aime ardemmentB
-
Astart l'a berc e aux bras de ses pr tressesD
Elle sait obscurcir la lune et le soleilK
Et courber les lions au joug de ses caressesD
-
De ses yeux sombres sort l'effluve du sommeilK
Et ceux qu'a terrass s une mort violenteB
S'agitent sa voix dans la nuit sans r veilK
-
Elle approche du lit majestueuse et lenteB
Regarde et dit Qu'a donc mon Seigneur Et quel malK
Dompte le c dre altier comme une faible planteB
-
A t il vu quelque spectre envoy par BaalK
Le jour tombe Que mon Seigneur se l ve et mangeL
Parle Chef Quel ennui trouble ton coeur royalK
-
Akhab lui dit femme il faut que je me vengeL
Et je ne puis dormir ni boire ni mangerA
Que le sang de Naboth n'ait fum dans la fangeL
-
Sa vigne est tr s fertile et touche mon vergerA
Or j'ai dit cet homme au seuil de sa demeureA
Ceci me pla t veux tu le vendre ou l' changerA
-
Il m'a dit c'est mon champ paternel Que je meureA
Le voudrais tu payer par grain un schiqel d'orA
Si je le vends jamais f t ce ma derni re heureA
-
Quand tu me donnerais la plaine de PhogorA
Ramoth en Galaad Se r et l'Idum eB
Et ta maison d'ivoire et ton riche tr sorA
-
Roi je garderais ma vigne bien aim eB
C'est ainsi qu'a parl Naboth le vigneronC
Tranquille sur le seuil de sa porte enfum eB
-
Certes ce peuple Akhab par le dieu d'AkkaronC
Dit J zabel jouit malgr son insolenceD
D'un roi tr s patient tr s docile et tr s bonC
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Que ne le frappais tu du glaive ou de la lanceD
L'onagre est fort r tif s'il ne courbe les reinsD
Qui c de au dromadaire accro t sa violenceD
-
C'est le Jaloux le Fort de Juda que je crainsD
Dit Akhab C'est le Dieu de Naboth et d' lieK
Du peuple furieux il briserait les freinsD
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Je verrais s' crouler ma fortune avilieK
Et serais comme un boeuf qui mugit sur l'autelK
Pendant que le couteau s'aiguise et qu'on le lieK
-
Non J'attendrai Les Dieux de Dan et de Beth ElK
Accorderont sans doute qui soutient leur causeD
De tuer s rement Naboth de Jizr helK
-
L ve toi donc et mange Chef et te reposeD
Dit la Sidonienne avec un rire amerA
Moi seule je ferai ce que mon Seigneur n'oseD
-
Demain quand le soleil s'en ira vers la merA
Sans que ta main royale ait touch cet esclaveM
J'atteste qu'il mourra sur le mont de SomerA
-
Et l'homme de Thesb pourra baver sa baveM
Et hurler du Karmel l'Horeb comme un chienC
Affam qui s'enfuit aussit t qu'on le braveM
-
Mon Seigneur lui dira Qu'ai je fait sinon rienC
A t on trouv ma main dans ce meurtre ou mon signeC
Akhab en souriant dit femme c'est bienC
-
J'aurai le sang de l'homme et le vin de sa vigneC
-
II-
-
Vers l'heure o le soleil allume au noir LibanC
Comme autant de flambeaux les c dres par les rampesD
Les Anciens sont assis hors des murs sur un bancN
-
Ce sont trois beaux vieillards avec de larges tempesD
De grands fronts des nez d'aigle et des yeux vifs et douxD
Qui sous l' pais sourcil luisent comme des lampesD
-
Dans leurs robes de lin la main sur les genouxD
Ils si gent les pieds nus dans la fra cheur des sablesD
l'ombre des figuiers d'o pendent les fruits rouxD
-
La myrrhe a parfum leurs barbes v n rablesD
Et leurs longs cheveux blancs sur l' paule et le dosD
S' pandent aux flocons de la neige semblablesD
-
Mais leur coeur est plus noir que le s pulcre closD
Leur coeur comme la tombe est plein de cendre morteB
L'avarice a s ch la moelle de leurs osD
-
Vils instruments soumis la main la plus forteB
Ils foulent prix d'or l' quit sainte aux piedsD
Sachant ce que le sang des malheureux rapporteB
-
Naboth est devant eux debout les bras li sD
Comme pour l'holocauste un bouc noire victimeJ
Par qui les vieux p ch s de tous sont expi sD
-
Deux fils de B lial d'une voix unanimeJ
Disent Voici Cet homme est vraiment criminelK
Qu'il saigne du blasph me et qu'il meure du crimeJ
-
Or il a blasph m le nom de l' ternelK
Naboth dit L' ternel m'entend et me regardeB
Je suis pur devant lui n'ayant rien fait de telK
-
J'atteste le Tr s haut et me fie en sa gardeB
Ceux ci mentent Craignez P res de mal jugerA
Car Dieu juge son tour qu'il se h te ou qu'il tardeB
-
Voyez Ai je ferm ma porte l' trangerA
Ai je tari le puits du pauvre pour mon fleuveM
L'orphelin faible et nu m'a t on vu l'outragerA
-
Qu'ils se l vent ceux l qui m'ont mis l' preuveM
Qu'ils disent Nous avions soif et nous avions faimJ
L' tranger l'orphelin et le pauvre et la veuveM
-
Naboth le vigneron n'a point ouvert sa mainC
Naboth de Jizr hel irritant notre plaieK
Sous l'oeil des affam s a mang tout son painC
-
Nul ne dira cela si sa parole est vraieA
Or qui peut blasph mer tant pur devant DieuB
S parez le bon grain mes P res de l'ivraieA
-
Remettez d'un sens droit toute chose en son lieuK
Si je mens que le ciel s'entr'ouvre et me d voreA
Que l'Exterminateur me br le de son feuM
-
Le plus vieux des Anciens dit Il blasph me encoreA
Allez lapidez le car il parle tr s malK
N' tant plein que de vent comme une outre sonoreA
-
Or non loin des figuiers les fils de B lialK
Frappent le vigneron avec de lourdes pierresD
La cervelle et le sang souillent ce lieu fatalK
-
Et Naboth rend l'esprit Les b tes carnassi resD
Viendront la nuit hurler sur le corps encor chaudB
Et les oiseaux plonger leurs becs dans ses paupi resD
-
En ce temps J zabel attentive au plus hautB
Du palais dit au Roi Seigneur la chose est faiteB
Naboth est mort Chef monte en ton chariotB
-
Aux sons victorieux des cymbales de f teB
Viens visiter ta vigne royal vigneronC
Et du sombre palais tous deux quittent le fa teB
-
Ils vont Et la trompette clate et le claironC
Et le sistre et la harpe et le tambour La fouleK
S'ouvre sous le poitrail des chevaux de SidonC
-
Le chariot de c dre aux moyeux d'argent rouleK
Et le peuple saisi de peur s'est prosternC
Au passage du couple abhorr qui le fouleK
-
Mais voici Sur le seuil du juste assassinC
Croisant ses bras velus sur sa large poitrineC
Se dresse un grand vieillard farouche et d charnC
-
Son cr ne est comme un roc couvert d'herbe marineC
Une sueur cume ses cheveux pendantsD
Et le poil se h risse autour de sa narineC
-
Du fond de ses yeux creux flambent des feux ardentsD
D'un orteil convulsif comme un lion sauvageL
Il fouille la poussi re et fait grincer ses dentsD
-
Sur le cuir corrod de son pre visageL
On lit qu'il a toujours march toujours souffertB
Toujours v cu plus fort au sein du m me orageL
-
Qu'il a dormi cent nuits dans l'antre noir ouvertB
Aux gorges de l'Horeb aupr s des puits sans ondeB
Qu'il a hurl de soif dans le feu du d sertB
-
Et qu'en ce si cle impur en qui le mal abondeB
Son ma tre a flagell d'un fouet tincelantB
Et pouss sur les Rois sa course vagabondeB
-
Or les chevaux soudain se cabrent reculantB
D'horreur devant ce spectre Ils courent haut la t teB
Ivres m chant le mors et l' pouvante au flancN
-
Arbres buissons enclos rocs rien ne les arr teB
Ils courent comme un vol des d mons de la nuitB
Comme un champ d' pis m rs fauch s par la temp teB
-
Tel dans un tourbillon de poussi re et de bruitB
Malgr les cavaliers pleins d'une clameur vaineC
Le cort ge effar se disperse et s'enfuitB
-
L'attelage branlant le chariot qu'il tra neC
Se couche les naseaux dans le sable et le RoiA
Sent tournoyer sa t te et se glacer sa veineC
-
Lentement il se l ve et tout bl me d'effroiA
Regarde ce vieillard sombre que nul n'oublieK
Immobile appuy contre l'humble paroiA
-
Akhab avec un grand frisson dit C'est lieK
III-
-
Alors comme un torrent fougueux des monts tombJ
Qui roule flots sur flots son bruit et sa col reA
Voici ce qu' ce Roi dit l'Homme de ThesbO
-
Malheur L'aigle a cri de joie au bord de l'aireA
Il aiguise son bec sachant qu'un juste est mortB
Le chien montre les dents hurle dans l'ombre et flaireA
-
Malheur l'aigle affam d chire et le chien mordB
Car la pierre du meurtre est toute rouge et fumeJ
Donc le Seigneur m'a dit Va je suis le Dieu fortB
-
Je me l ve dans la fureur qui me consumeJ
Le monde est sous mes pieds la foudre est dans mes yeuxD
La lune et le soleil nagent dans mon cumeJ
-
Va dis au meurtrier qu'il appelle ses DieuxD
l'aide car je suis debout sur les nu esD
Et la vapeur du crime enveloppe les cieuxD
-
Dis lui Malheur Chef des dix prostitu esD
Akhab fils de Hamri le fourbe et le voleurA
Les vengeances d'en haut se sont toutes ru esD
-
toi qui fais du sceptre un assommoir malheurA
Aupr s de la fournaise ardente o tu tr buchesD
Le four chauff sept fois est sombre et sans chaleurA
-
L'ours plein de ruse est pris dans ses propres emb chesD
Et le vautour s' trangle avec l'os avalK
Et le frelon s' touffe avec le miel des ruchesD
-
Tu songeais Tout est bien car je n'ai point parlK
Allons Naboth est mort sa vigne est mon partageL
Le Dieu d' lie est sourd le Fort est aveuglK
-
Qui dira que ce meurtre inique est mon ouvrageL
Le lion de Juda rugit et te r pondB
Le Seigneur t'attendait au seuil de l'h ritageL
-
renard voleur voici qu'au premier bondB
Il te prend te saisit la gorge et se joueL
De ta peur l'oeil plant dans ta chair qui se fondB
-
Vermine d'Isra l le Dieu fort te secoueN
Des haillons de ce peuple et les petits enfantsD
Te verront te d battre et grouiller dans la boueO
-
Le Seigneur dit Je suis l'effroi des triomphantsD
Je suis le frein d'acier qui brise la m choireA
Des Couronn s mangeurs de biches et de faonsD
-
Je fracasse leurs chars je souffle sur leur gloireA
Ils sont tous devant moi comme un sable mouvantB
Et j'enfouis leurs noms perdus dans la nuit noireA
-
Donc le sang de Naboth crie en vous poursuivantB
Akhab de Samarie et toi vile idol treA
Le spectre de Naboth sanglote dans le ventB
-
Dans le puits du d sert o filtre l'eau saum treA
Entre vos murs de c dre et sous l' pais figuierA
Dans les clameurs de f te et dans les bruits de l' treA
-
Dans le hennissement de l' talon guerrierA
Dans la chanson du coq et de la tourterelleK
Akhab et J zabel vous l'entendrez crierA
-
Naboth est mort Les chiens mangeront la cervelleK
Du couple abominable en son crime t tuB
Ma fureur fauchera cette race infid leK
-
Comme un bon moissonneur de vigueur rev tuB
Qui tranche tour de bras les pis par centainesD
Je ferai le sol ras jusqu'au moindre f tuB
-
Dis leur Voici le jour des sanglots et des hainesD
O l'ex cration se gonfle monte et boutB
Et comme un vin nouveau jaillit des cuves pleinesD
-
Car je suis plein de rage et j' craserai toutB
Et l'on verra le sang des rois tel qu'une eau saleK
D border des toits plats et rentrer dans l' goutB
-
Va Ceins tes reins Akhab excite ta cavaleK
Fuis comme l' pervier vers les bords LibyensD
Enfonce toi vivant dans la nuit s pulcraleK
-
Tu ne sortiras pas Roi de mes liensD
Et je te ch tirai dans ta chair et ta raceD
vip re chacal fils et p re de chiensD
-
Akhab poussant un cri d'angoisse par l'espaceD
Dit J'ai p ch ma vie est un fumier bourbeuxD
Il d chire sa robe et se meurtrit la faceD
-
De fange et de graviers il souille ses cheveuxD
Disant Gloire au Tr s Fort de Juda Qu'il s'apaiseD
Sur l'autel du Jaloux j' gorgerai cent boeufsD
-
Que suis je sa lumi re Un f tu sur la braiseD
La ros e au soleil est moins prompte s cherA
Moins vite le bois mort flambe dans la fournaiseD
-
Je suis comme le daim au guet sur le rocherA
Qui geint de peur palpite et dans l'herbe s'enfonceD
Parce qu'il sent venir la fl che de l'archerA
-
Mais par le Tr s Puissant que l' pouvante annonceD
Je briserai le Veau de B th El Je prometsD
D'ensevelir Baal sous la pierre et la ronceD
-
L'homme de Thesb dit fourbe d sormaisD
Tu ne ren ras plus la clameur de tes crimesD
Ils ont rugi trop haut pour se taire jamaisD
-
Comme un nuage noir qui gronde sur les cimesD
Voici venir pour la cur e Roi sanglantB
La meute aux crocs aigus que fouettent tes victimesD
-
Va crie et pleure attache un cilice ton flancN
Brise sur les hauts lieux l'Idole qui flamboieJ
Les vengeurs de Naboth arrivent en hurlantB
-
Ouvre l'oeil et l'oreille Ils bondissent de joieL
Ayant vu dans la vigne Akhab et J zabelK
Et de l'ongle et des dents se partagent leur proieA
-
Or ayant dit cela l'Homme de l' ternelK
Renouant sur ses reins sa robe de poil rudeB
Par les sentiers pierreux qui m nent au CarmelK
-
S' loigne dans la nuit et dans la solitudeB

Charles Marie Rene Leconte De Lisle



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