Vénus Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: AAAAAA BA ABA ACAA ADD EEE EAAE DEDD AAEF GEAA AHIAII DEDD AAEI GEAA AHIAII

V nusA
La joie est morte au jardin de ton corpsA
Et les grands lys des bras et les gla euls des l vresA
Et les grappes de gloire et d'orA
Sur l'espalier mouvant que fut ton corpsA
ont mortsA
-
Les cormorans des temps d'octobre ont laiss choirB
Plume plume leur deuil au jardin de tes charmesA
-
M lancoliques les soirsA
Ont laiss choirB
Leur deuil sur tes flambeaux et sur tes armesA
-
H las Tant d' chos morts et mortes tant de voixA
Au loin l bas sur l'horizon de cendre rougeC
Un Christ l ve au ciel ses bras en croixA
Miserere par les grands soirs et les grands boisA
-
V nusA
Sois doucement l'ensevelieD
Dans la douceur et la m lancolieD
-
Et dans la mort du jardin clairE
Mais que dans l'airE
Persiste s'exalter l'odeur immense de ta chairE
-
Tes yeux taient dard s comme des feux d'ardeurE
Vers les toiles ternellesA
Et les flammes de tes prunellesA
D finissaient l' ternit par leur splendeurE
-
Tes mains douces comme du miel vermeilD
Cueillaient divinement sur les branches de l'heureE
Les fruits de la jeunesse son veilD
Ta chevelure tait un buisson de soleilD
-
Ton torse avec ses feux de clart s rondesA
Semblait un firmament d'astres puissants et lourdsA
Et quand tes bras serraient contre ton coeur l'AmourE
Le rythme de tes seins rythmait l'amour du mondeF
-
Sur l'or des mers tu te dressais tel un flambeauG
Tu te donnais tous comme la terreE
Avec ses fleurs ses lacs ses monts ses renouveauxA
Et ses tombeauxA
-
Mais aujourd'hui que sont venusA
D'autres d sirs de l'InconnuH
Sois doucement V nus la triste et la perdueI
Au jardin mort parmi les bois et les parfumsA
Avec sur ton sommeil la douceur suspendueI
D'une fleur par l'automne et l'ouragan tordueI
-
Tes mains douces comme du miel vermeilD
Cueillaient divinement sur les branches de l'heureE
Les fruits de la jeunesse son veilD
Ta chevelure tait un buisson de soleilD
-
Ton torse avec ses feux de clart s rondesA
Semblait un firmament d'astres puissants et lourdsA
Et quand tes bras serraient contre ton coeur l'AmourE
Le rythme de tes seins rythmait l'amour du mondeI
-
Sur l'or des mers tu te dressais tel un flambeauG
Tu te donnais tous comme la terreE
Avec ses fleurs ses lacs ses monts ses renouveauxA
Et ses tombeauxA
-
Mais aujourd'hui que sont venusA
D'autres d sirs de l'InconnuH
Sois doucement V nus la triste et la perdueI
Au jardin mort parmi les bois et les parfumsA
Avec sur ton sommeil la douceur suspendueI
D'une fleur par l'automne et l'ouragan tordueI

Emile Verhaeren



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