La Clémence Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: AAABCDDAAAEAFA AAEEEAEEAFFAEAAE AACCEEAEEEEEAAGGEH FBFBFFFFF CAIEF AAEFAA

C' tait un doux pays illumin de plainesA
O circulaient de longs troupeauxA
Dont on voyait les lainesA
Blanchir les pr s et se mirer dans l'eauB
C' taient des champs de fleurs l'infiniC
Un fleuve y sinuait de chaumi re en chaumi reD
Son cours faisait au loin un geste de lumi reD
C' taient des lacs cern s de joncs tels de grands nidsA
O s'endormaient les oiseaux en silenceA
O seul un vent tr s lent de paix et de cl menceA
Remuait l'air paisible autour d'un lot d'orE
C' tait l'heure du soir et des vagues talesA
Quand l' cho lisse et pur double de bord en bordF
La voix des passeurs d'eau sur les rives natalesA
-
Les villages songeaient au fond des avenuesA
Persuasives et bienvenuesA
Les bonnes volont s d'aimer et de bien vivreE
Dilataient l' tre et l'esprit semblait ivreE
Ou de joie attendrie ou de fi re douleurE
Un peu de l'or des soirs p n trait dans les fleursA
Qui se fermaient pour s'endormirE
On regardait au long des grands chemins fr mirE
De haut en bas les peupliers nocturnesA
Le vol des ang lus sur les choses planaitF
Un sens nouveau du monde avec douceur tombaitF
Des urnesA
Que l'infini et le myst reE
Penchent depuis des milliers d'ansA
Vers les d sirs tendus et haletantsA
Et les extases de la terreE
-
Pures dans le cristal taill esA
Les premi res toiles r veill esA
Apparaissaient une une sur l'horizonC
La tranquille ros e argentait le gazonC
Une bont m lancolique et fra cheE
Venait des choses vers le coeurE
Toute clart comme des fl chesA
Pointait sa force en profondeurE
Aux lointains bleus de calme et de pri reE
L'ombre penchante pousait la lumi reE
Des mains jointes semblaient de la terre monterE
Et s' lever toujours et s'exalterE
Et telle tait l'ardeur de bienveillanceA
Qui vous poignait qu'elle clatait en violenceA
Et s'en allait plus haut que le pardon lui m meG
Darder vers ce d sir extr meG
D' tre soudain la dupe ou bien la proieE
D'une injustice et d'en pleurer de joieH
-
On souhaitaitF
Se d pouiller de tout orgueilB
On souhaitaitF
tre celui qui fait accueilB
Au sacrifice et qui se taitF
On souhaitaitF
S'unir confus ment tout ce qui tremblaitF
En ce soir pur et translucideF
Comme des lueurs d'or dans un vitrail d'absideF
-
On souhaitait enfinC
Se fondre et s'ab mer en ces preuves clairesA
Bonheur qu'on quitte affres qu'on veut douleur qu'on vaincI
Et vivre en leur tumulte intime et volontaireE
Comme un martyr ou comme un saintF
-
Les chaumi res l bas dormaient au long des routesA
Les fleurs et les couleurs s' teignaient toutesA
Mais l' cho lisse et pur doublait toujours doublait encorE
De bord en bordF
cette heure de calme et de vagues talesA
La voix des passeurs d'eau des rivi res natalesA

Emile Verhaeren



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