À L'italie Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: ABA BCB CDC DDD DCD CDC DBD EBA BBB BCB CBC BFB FCF CAC AGA HAH ACA CIC IJI KHK HCH CCC CCC CCC CBC BCB CCC CCC CCC CDC DCD CKC KHK HAH ADA DCD CBC B

C'est la marque et la loi du monde p rissableA
Que rien de grand n'assied avec tranquillitB
Sur un fa te ternel sa fortune immuableA
-
Mais homme ou nation nul n'est si haut portB
Qui ne puisse au plus bas des chutes magnanimesC
Donner un m le exemple la post ritB
-
Toi qui du pass sombre illuminant les cimesC
Emportais l' me humaine en ton divin essorD
fille du soleil m re d'enfants sublimesC
-
Martyre au sein meurtri qui palpites encorD
Toi qui tends vers des cieux muets et sans m moireD
Dans un sanglot sans fin Muse tes l vres d'orD
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Souviens toi de ces jours sacr s de ton histoireD
O tu menais le choeur des peuples inhumainsC
De leur ombre sinistre ton midi de gloireD
-
O la vie ample et forte emplissait tes cheminsC
O tu faisais jaillir de la terre sonoreD
D' clatantes cit s closes sous tes mainsC
-
O le vieil Orient baign par ton auroreD
Comme ses rois anciens au berceau de ton DieuB
Faisait fumer l'encens tes pieds qu'il adoreD
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O le coeur d bordant de passions en feuE
D'Hellas morte jamais tu consolais le mondeB
O tu courais versant ta lumi re en tout lieuA
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Oh Comme tu nageais jeune ardente et f condeB
Dans ces flots immortels chers la voluptB
Comme tu fleurissais sur la neige de l'ondeB
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Les peuples abondaient autour de ta beautB
Pleins d'amour allumant leur pens e tes flammesC
Emportant ton parfum qui leur tait restB
-
Comme ils ont cout tes mille pithalamesC
Comme ils ont salu ce long enfantementB
Cet essaim glorieux de magnifiques mesC
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Et comme tu disais imp rissablementB
Sur des modes nouveaux la terre charm eF
T' lan ant de l'Enfer jusques au firmamentB
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Des for ts de la Gaule aux sables d'Idum eF
Les Anges les damn s et les pieux combatsC
Et la tombe d'un Dieu de tes chants embaum eF
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Les si cles t'ont connue ils ne t'oubl ront pasC
Depuis la sainte Hellas o donc est la rivaleA
Qui marqua comme toi l'empreinte de ses pasC
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Ah Les destins t'ont fait une part sans galeA
Vois Dix si cles durant des vieux soleils au tienG
La nuit silencieuse emplit tout l'intervalleA
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Et des esprits sacr s myst rieux lienH
Colombe tu portais sur l'onde universelleA
Le rameau d'olivier l'univers ancienH
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Qui donc a su tenir d'une puissance telleA
Tremp dans le soleil ou plus proche des cieuxC
Le pinceau rayonnant et la lyre immortelleA
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Abeille qui n'a bu ton miel d licieuxC
Reine qui n'a couvert tes pieds d'artiste et d'angeI
Dans un transport sacr de ses baisers pieuxC
-
Mais puisque sur ce globe o tout s' croule et changeI
Vivante tu tombas de ce fa te si beauJ
Est ce un g missement qui lavera ta fangeI
-
Du jour o le Barbare teignant ton flambeauK
Ivre de ta beaut sourd ton agonieH
T'enferma dans l'opprobre ainsi qu'en un tombeauK
-
Berc s aux longs accents de ta plainte infinieH
Les peuples se sont fait un charme de tes pleursC
Tant ta mis re auguste est sur de ton g nieH
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Tant tu leur as chant dans tes belles douleursC
Le cantique ternel des races flagell esC
Tant l' pine ton front s' panouit en fleursC
-
Fais silence Victime aux hymnes d sol esC
Le silence convient aux sublimes reversC
Et l'angoisse terrible a les l vres scell esC
-
Farouche le front p le et les yeux grands ouvertsC
Laisse se lamenter les nations servilesC
Sois comme une pouvante au sceptique universC
-
Qu'il dise contemplant de loin tes mornes villesC
Et tes temples muets et ton sol inf condB
Et toi tes longs cheveux souill s de cendres vilesC
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Elle couve son mal en un repos profondB
Elle ne pleure plus comme un troupeau d'esclavesC
Et le fouet siffle et mord et rien ne lui r pondB
-
Mais plut t Italie nourrice des bravesC
Sous ce m me soleil qui f conda tes flancsC
Ne gis plus le coeur sombre et les bras lourds d'entravesC
-
De tes plus nobles fils les fant mes sanglantsC
Assi gent ton sommeil d'imp rissables hainesC
Et tu songes tout bas Les dieux vengeurs sont lentsC
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Les dieux vengeurs sont morts S che tes larmes vainesC
Ouvre le r servoir des outrages souffertsC
Verse les flots stagnants qui dorment dans tes veinesC
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H risse de fureur tes cheveux par les airsC
Reprends l'ongle et la dent de la louve du TibreD
Et pousse un cri supr me en secouant tes fersC
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Debout debout Agis Sois vivante sois libreD
Quoi L'oppresseur stupide aux triomphants hourrasC
Respire encor ton air qui parfume et qui vibreD
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Tu t'es sentie inf me Vierge entre ses brasC
Il ronge ton beau front de son impure cumeK
Et tu subis son crime et tu le subirasC
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Ah par ton propre sang ton noble sang qui fumeK
Par tes si cles d'opprobre et d'angoisses sans finH
Par tant de honte bue avec tant d'amertumeK
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Par piti pour tes fils supplici s en vainH
Par ta chair macul e et ton me avilieA
Par respect pour l'histoire et ton pass divinH
-
Si tu ne peux revivre et si le ciel t'oublieA
Donne la libert ton supr me soupirD
L ve toi l ve toi magnanime ItalieA
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C'est l'heure du combat c'est l'heure de mourirD
Et de voir au b cher de tes villes d sertesC
De ton dernier regard la vengeance accourirD
-
Car peut tre qu'alors sourde aux plaintes inertesC
Mais frapp e en plein coeur d'un cri m le jetB
La France te viendra les deux ailes ouvertesC
-
Par la route de l'aigle et de la libertB

Charles Marie Rene Leconte De Lisle



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