Hypatie Et Cyrille Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: ABCCCCDEFFCC G EEGGHI C EJHHCCKKF G FLLFF C E MG G B G E MB B CCCCJJBBGGCCFFKKGG G JJGGCCEEJJGG B CCEECCBBNNCCCCEEFFG G GCCFFBBGGGGFFCCGGFFG GNNGGNNCCBBCCCCCCEEG GCCEENNCCFFCCCC B CCFFGGCCFFK

mon enfant un trouble immense est dans la villeA
De toute part roulant comme une cume vileB
Sous leur barbe hideuse et leur robe en lambeauxC
Les hommes du d sert sortent de leurs tombeauxC
Hach s de coups de fouet saignants fangeux farouchesC
Pleins de haine ton nom ma fille est dans leurs bouchesC
Reste ne quitte pas la tranquille maisonD
O mes bras t'ont berc e en ta jeune saisonE
O mon lait bienheureux t'a sauv e et nourrieF
O j'ai vu cro tre au jour ton enfance fleurieF
O ton p re ch re me loquent et pieuxC
Dans un dernier baiser t'a confi e aux DieuxC
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HYPATIEG
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Nourrice calme toi Cette terreur est vaineE
Je n'ai point m rit la col re et la haineE
Quel mal ai je donc fait Ma vie est sans remordG
Les Moines du d sert dis tu veulent ma mortG
Je ne les connais point ils m'ignorent de m meH
Et de fausses rumeurs troublent ton coeur qui m'aimeI
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LA NOURRICEC
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Non J'ai trop entendu leurs cris barbares NonE
Je ne m'abuse point Tous maudissent ton nomJ
Leur me est furieuse et leur face enflamm eH
Ils te d chireront ma fille bien aim eH
Ces monstres en haillons pareils aux animauxC
Impurs qui vont toujours proph tisant les mauxC
Qui rong s de d sirs et consum s d'envieK
Blasph ment la beaut la lumi re et la vieK
Demeure saine et sauve l'ombre du foyerF
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HYPATIEG
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J'ai dans ma conscience un plus s r bouclierF
Le peuple bienveillant m'attend sous le portiqueL
O ma voix le rappelle la sagesse antiqueL
J'irai ch re nourrice et bien avant le soirF
Tu reverras ta fille ayant fait son devoirF
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LA NOURRICEC
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Je te supplie enfant par ta vie et la mienneE
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SC NE IIM
HYPATIE LA NOURRICE L'ACOLYTEG
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L'ACOLYTEG
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Femme Cyrille v que est sur ton seuilB
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HYPATIEG
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Qu'il vienneE
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SC NE IIIM
LES M MES CYRILLEB
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CYRILLEB
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J'ai voulu te parler t'entendre sans t moinsC
Tes propres int r ts ne demandaient pas moinsC
On vante tes vertus s'il en est dans les mesC
Que Dieu n' claire point encore de ses flammesC
J'y veux croire et je viens non comme un ennemiJ
Dans un esprit de haine te nuire affermiJ
Mais en p re afflig qui conseille sa filleB
Et la veut ramener au foyer de familleB
C'est un devoir non moins qu'un droit et j'ai comptG
Que tu me r pondrais avec sinc ritG
Par un si cle d'orage et par des temps funestesC
O le ciel ne rend plus ses signes manifestesC
J'ai v cu j'ai blanchi sous mon fardeau sacrF
Heureux si pr s d'atteindre au terme d sirF
Je versais dans ton sein la lumi re et la vieK
Ma fille veille toi le Seigneur te convieK
Tes Dieux sont morts leur culte impur est rejetG
Confesse enfin l'unique et sainte v ritG
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HYPATIEG
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Mon p re a bien jug du respect qui m'animeJ
Et je r v re en lui sa fonction sublimeJ
Mais c'est me t moigner un int r t trop grandG
Et ce discours me touche autant qu'il me surprendG
Par le seul souvenir des divines id esC
Vers l'unique id al les mes sont guid esC
Je n'ai point oubli Tim e et le Ph donE
Jean n'a t il point parl comme autrefois PlatonE
Les mots diff rent peu le sens est bien le m meJ
Nous confessons tous deux l'esp rance supr meJ
Et le Dieu de Cyrille en mon coeur respectG
Comme l'Abeille Attique a dit la v ritG
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CYRILLEB
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Confondre de tels noms est blasph me ou d menceC
Mais tant d'aveuglement est digne de cl menceC
Non le Dieu que j'adore et qui d'un sang divinE
De l'antique P ch lava le genre humainE
Femme n'a point parl comme aux si cles profanesC
Les sophistes pa ens couch s sous les platanesC
Et si quelque clart dans leur nuit sombre a luiB
L'immuable lumi re clate seule en luiB
Il est venu des voix l'annon aient d' ge en geN
La sagesse et l'amour ont marqu son passageN
Il a vaincu la mort et pour de nouveaux cieuxC
Purifi le coeur d'un monde d j vieuxC
D'un souffle balay des si cles de souilluresC
Chass de leurs autels les Puissances impuresC
Et rendu sans retour par son oblationE
La force avec la vie toute nationE
Parle de l'oeuvre humaine est ce le caract reF
Compare au Christ sauveur les sages de la terreF
Et mesure leur gloire son humilitG
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HYPATIEG
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Ce serait prendre un soin trop plein de vanitG
Toute vertu sans doute a droit nos hommagesC
Et c'est toujours un Dieu qui parle dans les sagesC
Je rends ce que je dois au Proph te inspirF
Et comme toi mon p re il m'est aussi sacrF
Mais sache dispenser une justice galeB
Et de ton ma tre aux miens marque mieux l'intervalleB
Sois quitable enfin Que nous reproches tuG
Ne veillons nous pas seuls pr s d'un temple abattuG
Sur des tombeaux divins qu'on brise et qu'on insulteG
Pr tres d'un ciel muet naufrag s d'un grand culteG
H ritiers incertains d'un antique tr sorF
Sans force et dispers s que te faut il encorF
Oui les temps sont mauvais non pas pour ton gliseC
Mon p re mais pour nous que ton orgueil m priseC
Pour nous qui n'enseignons dans notre abaissementG
Que l' tude la paix et le recueillementG
Tourne au pass tes yeux rappelle en ta m moireF
Les destins accomplis aux jours de notre gloireF
Nos Dieux n' taient ils donc qu'un r ve Ont ils mentiG
Vois quel monde immortel de leurs mains est sortiG
Ce symbole vivant harmonieux ouvrageN
Marqu de leur g nie et fait leur imageN
V n rable jamais et qu'ils n'ont enfantG
Que pour s' panouir dans l'ordre et la clartG
Quoi ce pass si beau ne serait il qu'un songeN
Un vrai spectre anim d'un esprit de mensongeN
Une erreur s culaire o nous nous complaisonsC
Mais vous en balbutiez la langue et les le onsC
Et j'entends comme aux jours d'Hom re et de VirgileB
Les sons qui m'ont berc e expliquer l' vangileB
Ah dans l' cho qui vient du pass glorieuxC
coute les Cyrille et tu comprendras mieuxC
coute au bord des mers au sommet des collinesC
Sonner les rythmes d'or sur des l vres divinesC
Et le marbre loquent dans les blancs Parth nonsC
Des artistes pieux terniser les nomsC
Regarde sous l'azur qu'un seul si cle illumineE
Des les d'Ionie aux flots de SalamineE
L'amour de la patrie et de la libertG
Triompher sur l'autel de la sainte BeautG
Dans l'aust re repos des foyers domestiquesC
Les grands l gislateurs r gler les R publiquesC
Et les sages du Vrai frayant l' pre cheminE
De sa propre grandeur saisir l'Esprit humainE
Tu peux nier nos Dieux ou leur jeter l'outrageN
Mais de leur livre crit d chirer cette pageN
Coucher notre soleil parmi les astres mortsC
Va la t che est sans terme et rit de tes effortsC
Non Dieux protecteurs Dieux d'Hellas ma m reF
Que sur le Pav d'or chanta le vieil Hom reF
Vous qui vivez toujours mais qui vous tes tusC
Je ne vous maudis pas Forces et VertusC
Qui suffisiez jadis aux races magnanimesC
Et je vous reconnais vos oeuvres sublimesC
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CYRILLEB
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C'est bien Reconnais les aux fruits qu'ils ont port sC
Ces D mons de l'Enfer sous d'autres noms chant sC
Qui d'un poison secret infectant l' me enti reF
Ont voulu l' touffer dans l'immonde mati reF
Et sous la robe d'or d'une vaine beautG
Ont cach le n ant de l'impudicitG
Quand les peuples nourris en de telles doctrinesC
Comme des troncs s ch s jusque dans leurs racinesC
Florissants au dehors mais la mort dans le coeurF
Tombent en cendre avant le coup du fer vengeurF
Quand Rome succ dant la Gr ce asservieK

Charles Marie Rene Leconte De Lisle



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