Glaucé Poem Rhyme Scheme

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Sous les grottes de nacre et les limons pais	A
O la divine Mer sommeille et r ve en paix	A
Vers l'heure o l'Immortelle aux paupi res dor es	A
Rougit le p le azur de ses roses sacr es Sous les grottes de nacre et les limons pais	A
O la divine Mer sommeille et r ve en paix	A
Vers l'heure o l'Immortelle aux paupi res dor es	A
Rougit le p le azur de ses roses sacr es	A
Je suis n e et mes soeurs qui nagent aux flots bleus	A
M'ont berc e en riant dans leurs bras onduleux	A
Et sur la perle humide entrela ant leurs danses	A
Instruit mes pieds de neige aux divines cadences	A
Et j' tais d j grande et d j la beaut	B
Baignait mon souple corps d'une molle clart	B
Longtemps heureuse au sein de l'onde maternelle	C
Je coulais doucement ma jeunesse ternelle	C
Les Sourires vermeils sur mes l vres flottaient	B
Les Songes innocents de l'aile m'abritaient	B
Et les Dieux vagabonds de la mer infinie	D
De mon destin candide admiraient l'harmonie	D
	-
jeune Klytios pasteur inhumain	D
Que Pan aux pieds de ch vre leva de sa main	D
Quand sous les bois touffus o l'abeille butine	D
Il enseigna Syrinx ta l vre enfantine	D
Et du flot cadenc de tes belles chansons	A
Fit h siter la Vierge au d tour des buissons	A
Klytios sit t qu'au golfe bleu d'Him re	E
Je te vis sur le sable o blanchit l'onde am re	E
Sit t qu'avec amour l'ab me murmurant	B
Eut caress ton corps d'un baiser transparent	B
ros ros per a d'une fl che impr vue	F
Mon coeur que sous les flots je cachais sa vue	F
pasteur je t'attends Mes cheveux azur s	A
D'algues et de corail pour toi se sont par s	A
Et d j pour bercer notre doux hym n e	D
L'Euros fait palpiter la mer o je suis n e	D
	-
	-
II	-
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	-
Salut vallons aim s dans la brume tremblants	A
Quand la ch vre indocile et les b liers blancs	A
Par vos d tours connus sous vos ombres si douces	A
D s l'aube sur mes pas paissent les vertes mousses	A
Que la terre s' veille et rit et que les flots	A
Prolongent dans les bois d'harmonieux sanglots	A
	-
Nymphe de la mer D esse au sein d'alb tre	E
Des pleurs voilent mes yeux et je sens mon coeur battre	E
Et des vents inconnus viennent me caresser	E
Et je voudrais saisir le monde et l'embrasser	E
H lios resplendit l'abri des grands ch nes	A
Aux chants entrecoup s des Na ades prochaines	A
Je repose et ma l vre habile aux airs divins	A
Sous les rameaux ombreux charme les Dieux sylvains	A
Blonde fille des Eaux les vierges de Sicile	C
Ont mouss leurs yeux sur mon coeur indocile	C
Ni les seins palpitants ni les soupirs secrets	A
Ni l'attente incertaine et ses pleurs indiscrets	A
Ni les baisers promis ni les voix de sir ne	D
N'ont troubl de mon coeur la profondeur sereine	D
J'honore Pan qui r gne en ces bois r v r s	A
J'offre un agreste hommage ses autels sacr s	A
Et Kyb le aux beaux flancs est ma divine amante	D
Je m'endors en un pli de sa robe charmante	D
Et d s que luit aux cieux le matin argent	D
Sur les fleurs de son sein je bois la volupt	D
Dis si je t' coutais combien dureraient elles	A
Ces ivresses d'un jour ces amours immortelles	A
Nymphe de la mer je ne veux pas t'aimer	E
C'est vous que j'aime bois qu'un Dieu sait animer	E
matin rayonnant nuit immense et belle	C
C'est toi seule que j'aime f conde Kyb le	C
	-
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III	-
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	-
Viens tu seras un Dieu Sur ta m le beaut	D
Je poserai le sceau de l'immortalit	D
Je te couronnerai de jeunesse et de gloire	E
Et sur ton sein de marbre entre tes bras d'ivoire	E
Appuyant dans nos jeux mon front p le d'amour	E
Nous verrons tomber l'ombre et rayonner le jour	E
Sans que jamais l'oubli de son aile envieuse	A
Brise de nos destins la cha ne harmonieuse	A
J'ai pr par moi m me au sein des vastes eaux	A
Ta couche de cristal qu'ombragent des roseaux	A
Et les Fleuves marins aux bleu tres haleines	A
Baigneront tes pieds blancs de leurs urnes trop pleines	A
disciple de Pan pasteur aux blonds cheveux	A
Sur quels destins plus beaux se sont port s tes voeux	A
Souviens toi qu'un Dieu sombre inexorable agile	C
Dess chera ton corps comme une fleur fragile	C
Et tu le supplieras et tes pleurs seront vains	A
Moi je t'aime pasteur et dans mes bras divins	A
Je sauverai du temps ta jeunesse embaum e	D
Vois d'un cruel amour je languis consum e	D
	-
Je puis nager peine et sur ma joue en fleur	E
Le sommeil en fuyant a laiss la p leur	E
Viens et tu conna tras les heures de l'ivresse	A
O les Dieux cachent ils la jeune enchanteresse	A
Qui domptant ton orgueil d'un sourire vainqueur	E
D'un regard plus touchant amollira ton coeur	E
Sais tu quel est mon nom et m'as tu contempl e	D
Lumineuse et flottant sur ma conque toil e	D
N'abaisse point tes yeux pasteur insens	A
Pour qui m prises tu les larmes de Glauc	G
Daigne m'apprendre marbre qui l'amour me lie	C
Comme il faut que je vive ou plut t que j'oublie	C
	-
	-
IV	F
	-
	-
Nymphe s'il est vrai qu' ros le jeune Archer	E
Ait su d'un trait dor te suivre et te toucher	E
S'il est vrai que des pleurs blanche fille de l'onde	D
tincellent pour moi dans ta paupi re blonde	D
Que nul Dieu de la mer n'est ton amant heureux	A
Que mon image flotte en ton r ve amoureux	A
Et que moi seul enfin je fl trisse ta joue	H
Je te plains Mais ros de notre coeur se joue	H
Et le trait qui per a ton beau sein Glauc	G
Sans m me m'effleurer dans les airs a gliss	A
Je te plains Ne crois pas ma p le D esse	A
	-
Que mon coeur soit de marbre et sourd ta d tresse	A
Mais je ne puis t'aimer Kyb le a pris mes jours	A
Et rien ne brisera nos sublimes amours	A
Va donc et tarissant tes larmes soucieuses	A
Danse bient t l g re tes noces joyeuses	A
Nulle vierge mortelle ou D esse au beau corps	A
N'a vos soupirs divins ni vos profonds accords	A
bois myst rieux temples aux frais portiques	A
Ch nes qui m'abritez de rameaux proph tiques	A
Dont l'arome et les chants vont o s'en vont mes pas	A
Vous qu'on aime sans cesse et qui ne trompez pas	A
Qui d'un calme si pur enveloppez mon tre	E
Que j'oublie et la mort et l'heure o j'ai d na tre	E
nature Kyb le sereines for ts	A
Gardez moi le repos de vos asiles frais	A
Sous le platane pais d'o le silence tombe	I
Aupr s de mon berceau creusez mon humble tombe	I
Que Pan confonde un jour aux lieux o je vous vois	A
Mes supr mes soupirs avec vos douces voix	A
Et que mon ombre encore nos amours fid le	C
Passe dans vos rameaux comme un battement d'aile	C

Charles Marie Rene Leconte De Lisle

Glaucé Poem Rhyme Scheme and Analysis

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