La Fée Et La Péri (the Fay And The Peri) Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: A BBBBBBBCCCDDC A DBDBBDDDDDDEDEEDCCEF CEDEED B BEBEBBBCCBFCFCBBCCCC CCCCFFCEEC A D BBDBBDEECCCCCCDDDDDD FDDFBBCCCCDDCCCCCCCC CCCCBCCBFFEBBEBBFGHF E CCBDDBCCDDDDDDCFFCFF FCCFCCECCECCECCEDDCB BCAICCCCCCCJKCCCCCL

IA
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Enfants si vous mouriez gardez bien qu'un espritB
De la route des cieux ne d tourne votre meB
Voici ce qu'autrefois un vieux sage m'appritB
Quelques d mons sauv s de l' ternelle flammeB
Rebelles moins pervers que l'Archange proscritB
Sur la terre o le feu l'onde ou l'air les r clameB
Attendent exil s le jour de J sus ChristB
Il en est qui bannis des c lestes phalangesC
Ont de si douces voix qu'on les prend pour des angesC
Craignez les pour mille ans exclus du paradisC
Ils vous entra neraient enfants au purgatoireD
Ne me demandez pas d'o me vient cette histoireD
Nos p res l'ont cont e et moi je la redisC
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IIA
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LA P RID
O vas tu donc jeune me couteB
Mon palais pour toi veut s'ouvrirD
Suis moi des cieux quitte la routeB
H las tu t'y perdrais sans douteB
Nouveau n qui viens de mourirD
Tu pourras jouer toute heureD
Dans mes beaux jardins aux fruits d'orD
Et de ma riante demeureD
Tu verras ta m re qui pleureD
Pr s de ton berceau ti de encorD
Des P ris je suis la plus belleE
Mes sueurs r gnent o na t le jourD
Je brille en leur troupe immortelleE
Comme entre les fleurs brille celleE
Que l'on cueille en r vant d'amourD
Mon front porte un turban de soieC
Mes bras de rubis sont couvertsC
Quand mon vol ardent se d ploieE
L'aile de pourpre qui tournoieF
Roule trois yeux de flamme ouvertsC
Plus blanc qu'une lointaine voileE
Mon corps n'en a point la p leurD
En quelque lieu qu'il se d voileE
Il l' claire comme une toileE
Il l'embaume comme une fleurD
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LA F EB
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Viens bel enfant Je suis la F eB
Je r gne aux bords o le soleilE
Au sein de l'onde r chauff eB
Se plonge clatant et vermeilE
Les peuples d'Occident m'adorentB
Les vapeurs de leur ciel se dorentB
Lorsque je passe en les touchantB
Reine des ombres l thargiquesC
Je b tis mes palais magiquesC
Dans les nuages du couchantB
Mon aile bleue est diaphaneF
L'essaim des Sylphes enchant sC
Croit voir sur mon dos quand je planeF
Fr mir deux rayons argent sC
Ma main luit rose et transparenteB
Mon souffle est la brise odoranteB
Qui le soir erre dans les champsC
Ma chevelure est radieuseC
Et ma bouche m lodieuseC
M le un sourire tous ses chantsC
J'ai des grottes de coquillagesC
J'ai des tentes de rameaux vertsC
C'est moi que bercent les feuillagesC
Moi que berce le flot des mersC
Si tu me suis ombre ing nueF
Je puis t'apprendre o va la nueF
Te montrer d'o viennent les eauxC
Viens sois ma compagne nouvelleE
Si tu veux que je te r v leE
Ce que dit la voix des oiseauxC
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IIIA
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LA P RID
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Ma sph re est l'Orient r gion clatanteB
O le soleil est beau comme un roi dans sa tenteB
Son disque s'y prom ne en un ciel toujours purD
Ainsi portant l' mir d'une riche contr eB
Aux sons de la fl te sacr eB
Vogue un navire d'or sur une ruer d'azurD
Tous les dons ont combl la zone orientaleE
Dans tout autre climat par une loi fataleE
Pr s des fruits savoureux croissent les fruits amersC
Mais Dieu qui pour l'Asie a des yeux moins aust resC
Y donne plus de fleurs aux terresC
Plus d' toiles aux cieux plus de perles aux mersC
Mon royaume s' tend depuis ces catacombesC
Qui paraissent des monts et ne sont que des tombesC
Jusqu' ce mur qu'un peuple ose en vain assi gerD
Qui tel qu'une ceinture o le Cathay respireD
Environnant tout un empireD
Garde dans l'univers comme un monde trangerD
J'ai de vastes cit s qu'en tous lieus on admireD
Lahore aux champs fleuris Golconde CachemireD
La guerri re Damas la royale IspahanF
Bagdad que ses remparts couvrent comme une armureD
Alep dont l'immense murmureD
Semble au p tre lointain le bruit d'un oc anF
Mysore est sur son tr ne une reine plac eB
M dine aux mille tours d'aiguilles h riss eB
Avec ses fl ches d'or ses kiosques brillantsC
Est comme un bataillon arr t dans les plainesC
Qui parmi ses tentes hautainesC
l ve une for t de dards tincelantsC
On dirait qu'au d sert Th bes debout encoreD
Attend son peuple entier absent depuis l'auroreD
Madras a deux cit s dans ses larges contoursC
Plus loin brille Delhy la ville sans rivalesC
Et sous ses portes triomphalesC
Douze l phants de front passent avec leurs toursC
Bel enfant viens errer parmi tant de merveillesC
Sur ces toits pleins de fleurs ainsi que des corbeillesC
Dans le camp vagabond des arabes ligu sC
Viens nous verrons danser les jeunes bayad resC
Le soir lorsque les dromadairesC
Pr s du puits du d sert s'arr tent fatigu sC
L sous de verts figuiers sous d' pais sycomoresC
Luit le d me d' tain du minaret des mauresC
La pagode de nacre au toit rose et changeantB
La tour de porcelaine aux clochettes dor esC
Et dans les jonques azur esC
Le palanquin de pourpre aux longs rideaux d'argentB
J' carterai pour toi les rameaux du plataneF
Qui voile dans son bain la r veuse sultaneF
Viens nous rassurerons contre un ingrat oubliE
La vierge qui timide ouvrant la nuit sa porteB
coute si le vent lui porteB
La voix qu'elle pr f re au chant du bengaliE
L'Orient fut jadis le paradis du mondeB
Un printemps ternel de ses roses l'inondeB
Et ce vaste h misph re est un riant jardinF
Toujours autour de nous sourit la douce joieG
Toi qui g mis suis notre voieH
Que t'importe le ciel quand je t'ouvre l' denF
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LA F EE
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L'Occident n buleux est ma patrie heureuseC
L variant dans l'air sa forme vaporeuseC
Fuit la blanche nu e et de loin bien souventB
Le mortel isol qui radieux ou sombreD
Poursuit un songe ou pleure une ombreD
Assis la contemple en r vantB
Car il est des douceurs pour les mes bless esC
Dans les brumes du lac sur nos bois balanc esC
Dans nos monts o l'hiver semble jamais s'asseoirD
Dans l' toile pareille l'espoir solitaireD
Qui vient quand le jour fuit la terreD
M ler son orient au soirD
Nos cieux voil s plairont ta douleur am reD
Enfant que Dieu retire et qui pleures ta m reD
Viens l' cho des vallons les soupirs du ruisseauC
Et la voix des for ts au bruit des vents unieF
Te rendront la vague harmonieF
Qui t'endormait dans ton berceauC
Crains des bleus horizons le cercle monotoneF
Les brouillards les vapeurs le nuage qui tonneF
Temp rent le soleil dans nos cieux parvenuF
Et l' il voit au loin fuir leurs lignes n buleusesC
Comme des flottes merveilleusesC
Qui viennent d'un monde inconnuF
C'est pour moi que les vents font sur nos mers bruyantesC
Tournoyer l'air et l'onde en trombes foudroyantesC
La temp te mes chants suspend son vol fatalE
L'arc en ciel pour mes pieds qu'un or fluide arroseC
Comme un pont de nacre se poseC
Sur les cascades de cristalE
Du moresque Alhambra j'ai les fr les portiquesC
J'ai la grotte enchant e aux piliers basaltiquesC
O la mer de Staffa brise un flot in galE
Et j'aide le p cheur roi des vagues brumeusesC
A b tir ses huttes fumeusesC
Sur les vieux palais de FingalE
pouvantant les nuits d'une trompeuse auroreD
L souvent ma voix un rouge m t oreD
Croise en vo te de feu ses gerbes dans les airsC
Et le chasseur debout sur la roche pendanteB
Croit voir une com te ardenteB
Baignant ses flammes dans les mersC
Viens jeune me avec moi de mes sueurs ob ieA
Peupler de gais follets la morose abbayeI
Mes nains et mes g ants te suivront ma voixC
Viens troublant de ton cor les monts inaccessiblesC
Guider ces meutes invisiblesC
Qui la nuit chassent dans nos boisC
Tu verras les barons sous leurs tours f odalesC
De l'humble p lerin d tachant les sandalesC
Et les sombres cr neaux d' cussons d cor sC
Et la dame tout bas priant pour un beau pageJ
Quelque myst rieuse imageK
Peinte sur des vitraux dor sC
C'est nous qui visitant les gothiques glisesC
Ouvrons leur nef sonore au murmure des brisesC
Quand la lune du tremble argente les rameauxC
Le p tre voit dans l'air avec des chants mystiquesC
Fol trer nos chL

Victor Marie Hugo



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