Enthousiasme Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: ABBCDEC FGHHHH FFHGGH HHHEFH FEEBBE HHEHHE HHHBBH BBBEEB BBCEEC FGHHHH FFHGGH HHHEFH FEEBBE HHEHHE HHHBBH BBBEEB

EnthousiasmeA
En Gr ce en Gr ce adieu vous tous il faut partirB
Qu'enfin apr s le sang de ce peuple martyrB
Le sang vil des bourreaux ruisselleC
En Gr ce mes amis vengeance libertD
Ce turban sur mon front ce sabre mon c tE
Allons ce cheval qu'on le selleC
-
Quand partons nous Ce soir demain serait trop longF
Des armes des chevaux un navire ToulonG
Un navire ou plut t des ailesH
Menons quelques d bris de nos vieux r gimentsH
Et nous verrons soudain ces tigres ottomansH
Fuir avec des pieds de gazellesH
-
Commande nous Fabvier comme un prince invoquF
Toi qui seul fus au poste o les rois ont manquF
Chef des hordes disciplin esH
Parmi les grecs nouveaux ombre d'un vieux romainG
Simple et brave soldat qui dans ta rude mainG
D'un peuple as pris les destin esH
-
De votre long sommeil veillez vous l basH
Fusils fran ais et vous musique des combatsH
Bombes canons gr les cymbalesH
Eveillez vous chevaux au pied retentissantE
Sabres auxquels il manque une trempe de sangF
Longs pistolets gorg s de ballesH
-
Je veux voir des combats toujours au premier rangF
Voir comment les spahis s' panchent en torrentE
Sur l'infanterie inqui teE
Voir comment leur damas qu'emporte leur coursierB
Coupe une t te au fil de son croissant d'acierB
Allons mais quoi pauvre po teE
-
O m'emporte moi m me un acc s belliqueuxH
Les vieillards les enfants m'admettent avec euxH
Que suis je Esprit qu'un souffle enl veE
Comme une feuille morte chapp e aux bouleauxH
Qui sur une onde en pente erre de flots en flotsH
Mes jours s'en vont de r ve en r veE
-
Tout me fait songer l'air les pr s les monts les boisH
J'en ai pour tout un jour des soupirs d'un hautboisH
D'un bruit de feuilles remu esH
Quand vient le cr puscule au fond d'un vallon noirB
J'aime un grand lac d'argent profond et clair miroirB
O se regardent les nu esH
-
J'aime une lune ardente et rouge comme l'orB
Se levant dans la brume paisse ou bien encorB
Blanche au bord d'un nuage sombreB
J'aime ces chariots lourds et noirs qui la nuitE
Passant devant le seuil des fermes avec bruitE
Font aboyer les chiens dans l'ombreB
-
-
En Gr ce en Gr ce adieu vous tous il faut partirB
Qu'enfin apr s le sang de ce peuple martyrB
Le sang vil des bourreaux ruisselleC
En Gr ce mes amis vengeance libertE
Ce turban sur mon front ce sabre mon c tE
Allons ce cheval qu'on le selleC
-
Quand partons nous Ce soir demain serait trop longF
Des armes des chevaux un navire ToulonG
Un navire ou plut t des ailesH
Menons quelques d bris de nos vieux r gimentsH
Et nous verrons soudain ces tigres ottomansH
Fuir avec des pieds de gazellesH
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Commande nous Fabvier comme un prince invoquF
Toi qui seul fus au poste o les rois ont manquF
Chef des hordes disciplin esH
Parmi les grecs nouveaux ombre d'un vieux romainG
Simple et brave soldat qui dans ta rude mainG
D'un peuple as pris les destin esH
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De votre long sommeil veillez vous l basH
Fusils fran ais et vous musique des combatsH
Bombes canons gr les cymbalesH
Eveillez vous chevaux au pied retentissantE
Sabres auxquels il manque une trempe de sangF
Longs pistolets gorg s de ballesH
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Je veux voir des combats toujours au premier rangF
Voir comment les spahis s' panchent en torrentE
Sur l'infanterie inqui teE
Voir comment leur damas qu'emporte leur coursierB
Coupe une t te au fil de son croissant d'acierB
Allons mais quoi pauvre po teE
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O m'emporte moi m me un acc s belliqueuxH
Les vieillards les enfants m'admettent avec euxH
Que suis je Esprit qu'un souffle enl veE
Comme une feuille morte chapp e aux bouleauxH
Qui sur une onde en pente erre de flots en flotsH
Mes jours s'en vont de r ve en r veE
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Tout me fait songer l'air les pr s les monts les boisH
J'en ai pour tout un jour des soupirs d'un hautboisH
D'un bruit de feuilles remu esH
Quand vient le cr puscule au fond d'un vallon noirB
J'aime un grand lac d'argent profond et clair miroirB
O se regardent les nu esH
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J'aime une lune ardente et rouge comme l'orB
Se levant dans la brume paisse ou bien encorB
Blanche au bord d'un nuage sombreB
J'aime ces chariots lourds et noirs qui la nuitE
Passant devant le seuil des fermes avec bruitE
Font aboyer les chiens dans l'ombreB

Victor Marie Hugo



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