Ecrit En 1827 Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: A BCDC CECE CFCF GEGE HCHC EIEI EJEJ CCCC CECE JKJK CCCC IJIJ EFEF EIEI CFCF CJCJ JCJC A ECEC EJEJ CJCJ JCJC FCFC ECEC LELE CECE CECM A NCEC CECE CCCC OFOF CECE JEJE CLCE ECEC CCCC CFCE

IA
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Je suis triste quand je vois l'hommeB
Le vrai d cro t dans les espritsC
L'ombre qui jadis noya RomeD
Commence submerger ParisC
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Les rois sournois de peur des crisesC
Donnent aux peuples un calmantE
Ils font des bo tes surprisesC
Qu'ils appellent charte et sermentE
-
H las nos anges sont vampiresC
Notre alb tre vaut le charbonF
Et nos meilleurs seraient les piresC
D'un temps qui ne serait pas bonF
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Le juste ment le sage intrigueG
Notre douceur triste semblantE
N'est que la peur de la fatigueG
Qu'on aurait d' tre violentE
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Notre aust rit frelat eH
N'admet ni Hampden ni BrutusC
Le syllogisme de l'ath eH
Est l'aise dans nos vertusC
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Sur l'honneur mort la honte flotteE
On voit prompt prendre le pliI
Se recomposer en iloteE
Le Spartiate d moliI
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Le ciel bl mit les fronts v g tentE
Le pain du travailleur est noirJ
Et des pr tres insulteurs jettentE
De la fange avec l'encensoirJ
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C'est peine sombres ann esC
Si les yeux de l'homme obscurcisC
L'aube et la raison condamn esC
Obtiennent de l'ombre un sursisC
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Le pass r gne il nous menaceC
Le tr ne est son premier sujetE
Apre il remet sa dent tenaceC
Sur l'esprit humain qu'il rongeaitE
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Le prince est bonhomme la rueJ
Est pourtant sanglante BravoK
Dit Dracon La royaut grueJ
Monte sur le roi soliveauK
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Les actions sont des cloaquesC
Les consciences des goutsC
L'un vendrait la France aux cosaquesC
L'autre vendrait l' me aux hibouxC
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La religion sombre emploieI
Pour le sang la guerre et le ferJ
Les textes du ciel qu'elle ploieI
Au sens monstrueux de l'enferJ
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La renomm e aux vents r p teE
Des noms impurs soir et matinF
Et l'on peut voir sa trompetteE
De la salive d'Ar tinF
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La fortune reine enivr eE
De ce vieux Paris notre a eulI
Lui met une telle livr eE
Qu'on pr f rerait le linceulI
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La victoire est une dr lesseC
Cette vivandi re au flanc nuF
Rit de se voir mener en laisseC
Par le premier goujat venuF
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Point de Cond s des La FeuilladesC
Mars et V nus dans leur clapierJ
Je n'admire point les oeilladesC
De cette fille ce troupierJ
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Partout l'or sur la pourritureJ
L'id al en proie aux moqueursC
Un abaissement de statureJ
D'accord avec la nuit des coeursC
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IIA
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Mais tourne le dos ma pens eE
Viens les bois sont d'aube empourpr sC
Sois de la f te la ros eE
T'a promise la fleur des pr sC
-
Quitte Paris pour la feuill eE
Une haleine heureuse est dans l'airJ
La vaste joie est r veill eE
Quelqu'un rit dans le grand ciel clairJ
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Viens sous l'arbre aux voix touff esC
Viens dans les taillis pleins d'amourJ
O la nuit vont danser les f esC
Et les paysannes le jourJ
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Viens on t'attend dans la natureJ
Les martinets sont revenusC
L'eau veut te conter l'aventureJ
Des bas t s et des pieds nusC
-
C'est la grande orgie ing nueF
Des nids des ruisseaux des for tsC
Des rochers des fleurs de la nueF
La rose a dit que tu viendraisC
-
Quitte Paris La plaine est verteE
Le ciel cherch des yeux en pleursC
Au bord de sa fen tre ouverteE
Met avril ce vase de fleursC
-
L'aube a voulu l'aube superbeL
Que pour toi le champ s'anim tE
L'insecte est au bout du brin d'herbeL
Comme un matelot au grand m tE
-
Que t'importe Fouch de NantesC
Et le prince de B n ventE
Les belles mouches bourdonnantesC
Emplissent l'azur et le ventE
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Je ne comprends plus tes murmuresC
Et je me d clare contentE
Puisque voil les fraises m resC
Et que l'iris sort de l' tangM
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IIIA
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Fuyons avec celle que j'aimeN
Paris trouble l'amour FuyonsC
Perdons nous dans l'oubli supr meE
Des feuillages et des rayonsC
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Les bois sont sacr s sur leurs cimesC
Resplendit le joyeux tE
Et les for ts sont des ab mesC
D'all gresse et de libertE
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Toujours les coeurs les plus morosesC
Et les cerveaux les plus boudeursC
Ont vu le bon c t des chosesC
S' clairer dans les profondeursC
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Tout reluit le matin rougeoieO
L'eau brille on court dans le ravinF
La gaiet monte sur la joieO
Comme la mousse sur le vinF
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La tendresse sort des corollesC
Le rosier a l'air d'un amantE
Comme on clate en choses follesC
Et comme on parle innocemmentE
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fra cheur du rire ombre pureJ
Myst rieux apaisementE
Dans l'immense lueur obscureJ
On s'emplit d' blouissementE
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Adieu les vains soucis fun bresC
On ne se souvient que du beauL
Si toute la vie est t n bresC
Toute la nature est flambeauE
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Qu'ailleurs la bassesse soit grandeE
Que l'homme soit vil et bourbeuxC
J'en souris pourvu que j'entendeE
Une clochette au cou des boeufsC
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Il est bien certain que les sourcesC
Les arbres pleins de doux batsC
Les champs sont les seules ressourcesC
Que l' me humaine ait ici basC
-
solitude tu m'accueillesC
Et tu m'instruis sous le ciel bleuF
Un petit oiseau sous les feuillesC
Chantant suffit prouver DieuE

Victor Marie Hugo



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