A Qui La Faute? Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: A BC DBBEEFFGHEEIIEEEEJJD DBBEEDDEECCJJEEGGEEJ JEEJJCCDDGGEEEG E A GC DGGEEFFGHEEJJEEEEJJD DGGEEDDEECCJJEEGGEEJ JEEJJCCDDGGEEEG E

Tu viens d'incendier la Biblioth queA
-
OuiB
J'ai mis le feu lC
-
Mais c'est un crime inouD
Crime commis par toi contre toi m me inf meB
Mais tu viens de tuer le rayon de ton meB
C'est ton propre flambeau que tu viens de soufflerE
Ce que ta rage impie et folle ose br lerE
C'est ton bien ton tr sor ta dot ton h ritageF
Le livre hostile au ma tre est ton avantageF
Le livre a toujours pris fait et cause pour toiG
Une biblioth que est un acte de foiH
Des g n rations t n breuses encoreE
Qui rendent dans la nuit t moignage l'auroreE
Quoi dans ce v n rable amas des v rit sI
Dans ces chefs d'oeuvre pleins de foudre et de clart sI
Dans ce tombeau des temps devenu r pertoireE
Dans les si cles dans l'homme antique dans l'histoireE
Dans le pass le on qu' pelle l'avenirE
Dans ce qui commen a pour ne jamais finirE
Dans les po tes quoi dans ce gouffre des biblesJ
Dans le divin monceau des Eschyles terriblesJ
Des Hom res des jobs debout sur l'horizonD
Dans Moli re Voltaire et Kant dans la raisonD
Tu jettes mis rable une torche enflamm eB
De tout l'esprit humain tu fais de la fum eB
As tu donc oubli que ton lib rateurE
C'est le livre Le livre est l sur la hauteurE
Il luit parce qu'il brille et qu'il les illumineD
Il d truit l' chafaud la guerre la famineD
Il parle plus d'esclave et plus de pariaE
Ouvre un livre Platon Milton BeccariaE
Lis ces proph tes Dante ou Shakespeare ou CorneilleC
L' me immense qu'ils ont en eux en toi s' veilleC
bloui tu te sens le m me homme qu'eux tousJ
Tu deviens en lisant grave pensif et douxJ
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes cro treE
Ils t'enseignent ainsi que l'aube claire un clo treE
mesure qu'il plonge en ton coeur plus avantG
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivantG
Ton me interrog e est pr te leur r pondreE
Tu te reconnais bon puis meilleur tu sens fondreE
Comme la neige au feu ton orgueil tes fureursJ
Le mal les pr jug s les rois les empereursJ
Car la science en l'homme arrive la premi reE
Puis vient la libert Toute cette lumi reE
C'est toi comprends donc et c'est toi qui l' teinsJ
Les buts r v s par toi sont par le livre atteintsJ
Le livre en ta pens e entre il d fait en elleC
Les liens que l'erreur la v rit m leC
Car toute conscience est un noeud gordienD
Il est ton m decin ton guide ton gardienD
Ta haine il la gu rit ta d mence il te l' teG
Voil ce que tu perds h las et par ta fauteG
Le livre est ta richesse toi c'est le savoirE
Le droit la v rit la vertu le devoirE
Le progr s la raison dissipant tout d lireE
Et tu d truis cela toiG
-
Je ne sais pas lireE
-
-
Tu viens d'incendier la Biblioth queA
-
OuiG
J'ai mis le feu lC
-
Mais c'est un crime inouD
Crime commis par toi contre toi m me inf meG
Mais tu viens de tuer le rayon de ton meG
C'est ton propre flambeau que tu viens de soufflerE
Ce que ta rage impie et folle ose br lerE
C'est ton bien ton tr sor ta dot ton h ritageF
Le livre hostile au ma tre est ton avantageF
Le livre a toujours pris fait et cause pour toiG
Une biblioth que est un acte de foiH
Des g n rations t n breuses encoreE
Qui rendent dans la nuit t moignage l'auroreE
Quoi dans ce v n rable amas des v rit sJ
Dans ces chefs d'oeuvre pleins de foudre et de clart sJ
Dans ce tombeau des temps devenu r pertoireE
Dans les si cles dans l'homme antique dans l'histoireE
Dans le pass le on qu' pelle l'avenirE
Dans ce qui commen a pour ne jamais finirE
Dans les po tes quoi dans ce gouffre des biblesJ
Dans le divin monceau des Eschyles terriblesJ
Des Hom res des jobs debout sur l'horizonD
Dans Moli re Voltaire et Kant dans la raisonD
Tu jettes mis rable une torche enflamm eG
De tout l'esprit humain tu fais de la fum eG
As tu donc oubli que ton lib rateurE
C'est le livre Le livre est l sur la hauteurE
Il luit parce qu'il brille et qu'il les illumineD
Il d truit l' chafaud la guerre la famineD
Il parle plus d'esclave et plus de pariaE
Ouvre un livre Platon Milton BeccariaE
Lis ces proph tes Dante ou Shakespeare ou CorneilleC
L' me immense qu'ils ont en eux en toi s' veilleC
bloui tu te sens le m me homme qu'eux tousJ
Tu deviens en lisant grave pensif et douxJ
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes cro treE
Ils t'enseignent ainsi que l'aube claire un clo treE
mesure qu'il plonge en ton coeur plus avantG
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivantG
Ton me interrog e est pr te leur r pondreE
Tu te reconnais bon puis meilleur tu sens fondreE
Comme la neige au feu ton orgueil tes fureursJ
Le mal les pr jug s les rois les empereursJ
Car la science en l'homme arrive la premi reE
Puis vient la libert Toute cette lumi reE
C'est toi comprends donc et c'est toi qui l' teinsJ
Les buts r v s par toi sont par le livre atteintsJ
Le livre en ta pens e entre il d fait en elleC
Les liens que l'erreur la v rit m leC
Car toute conscience est un noeud gordienD
Il est ton m decin ton guide ton gardienD
Ta haine il la gu rit ta d mence il te l' teG
Voil ce que tu perds h las et par ta fauteG
Le livre est ta richesse toi c'est le savoirE
Le droit la v rit la vertu le devoirE
Le progr s la raison dissipant tout d lireE
Et tu d truis cela toiG
-
Je ne sais pas lireE

Victor Marie Hugo



Rate:
(1)



Poem topics: , Print This Poem , Rhyme Scheme

Submit Spanish Translation
Submit German Translation
Submit French Translation


Write your comment about A Qui La Faute? poem by Victor Marie Hugo


 

Recent Interactions*

This poem was read 7 times,

This poem was added to the favorite list by 0 members,

This poem was voted by 0 members.

(* Interactions only in the last 7 days)

New Poems

Popular Poets