A Mademoiselle Louise B. (ii) Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: A BCBC DCDC CECE CFCG HCHC EEEE IDID IJIC A EECCCC DDKCCI IICCCC IIDLLD LLEIIE IICDDC

IA
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L'ann e en s'enfuyant par l'ann e est suivieB
Encore une qui meurt encore un pas du tempsC
Encore une limite atteinte dans la vieB
Encore un sombre hiver jet sur nos printempsC
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Le temps les ans les jours mots que la foule ignoreD
Mots profonds qu'elle croit d'autres mots pareilsC
Quand l'heure tout coup l ve sa voix sonoreD
Combien peu de mortels coutent ses conseilsC
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L'homme les use h las ces fugitives heuresC
En folle passion en folle voluptE
Et croit que Dieu n'a pas fait de choses meilleuresC
Que les chants les banquets le rire et la beautE
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Son temps dans les plaisirs s'en va sans qu'il y penseC
Imprudent est il s r de demain d'aujourd'huiF
En d pensant ses jours sait il ce qu'il d penseC
Le nombre en est compt par un autre que luiG
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A peine lui vient il une grave pens eH
Quand au sein du festin qui satisfait ses voeuxC
Ivre il voit tout coup de sa t te affaiss eH
Tomber en m me temps les fleurs et les cheveuxC
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Quand ses projets h tifs l'un sur l'autre s' croulentE
Quand ses illusions meurent son c tE
Quand il sent le niveau de ses jours qui s' coulentE
Baisser rapidement comme un torrent d' tE
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Alors en chancelant il s' crie il r clameI
Il dit Ai je donc bu toute cette liqueurD
Plus de vin pour ma soif plus d'amour pour mon meI
Qui donc vide la fois et ma coupe et mon coeurD
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Mais rien ne lui r pond Et triste et le front bl meI
De ses d biles mains de son souffle glacJ
Vainement il remue en s'y cherchant lui m meI
Ce tas de cendre teint qu'on nomme le passC
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IIA
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Ainsi nous allons tous Mais vous dont l' me est forteE
Vous dont le coeur est grand vous dites Que m'importeE
Si le temps fuit toujoursC
Et si toujours un souffle emporte quand il passeC
P le m le travers la dur e et l'espaceC
Les hommes et les joursC
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Car vous avez le go t de ce qui seul peut vivreD
Sur Dante ou sur Mozart sur la note ou le livreD
Votre front est courbK
Car vous avez l'amour des choses immortellesC
Rien de ce que le temps emporte sur ses ailesC
Des v tres n'est tombI
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Quelquefois quand l'esprit vous presse et vous r clameI
Une musique en feu s' chappe de votre meI
Musique aux chants vainqueursC
Au souffle pur plus doux que l'aile des z phiresC
Qui palpite et qui fait vibrer comme des lyresC
Les fibres de nos coeursC
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Dans ce si cle o l' clair reluit sur chaque t teI
O le monde jet de temp te en temp teI
S' crie avec frayeurD
Vous avez su vous faire en la nuit qui redoubleL
Une s r nit qui traverse sans troubleL
L'orage ext rieurD
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Soyez toujours ainsi l'amour d'une familleL
Le centre autour duquel tout gravite et tout brilleL
La soeur qui nous d fendE
Prodigue d'indulgence et de bl me conomeI
Femme au coeur grave et doux s rieuse avec l'hommeI
Fol tre avec l'enfantE
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Car pour garder toujours la beaut de son meI
Pour se remplir le coeur riche ou pauvre homme ou femmeI
De pensers bienveillantsC
Vous avez ce qu'on peut apr s Dieu sur la terreD
Contempler de plus saint et de plus salutaireD
Un p re en cheveux blancsC

Victor Marie Hugo



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