Aux Deux Freres Trudaine Poem Rhyme Scheme and Analysis

Rhyme Scheme: AABBCCCCDECCCCFFCCGG FFCCHHII FFHHCCCCHHFFCCCCJJHH HHHHCCCCHHGGFFKKFFHH CCFF AAIICCCCCCKKCCCCCCCC CCCCHH

Amis couple ch ri coeurs form s pour le mienA
Je suis libre Camille mes yeux n'est plus rienA
L' clat de ses yeux noirs n' blouit plus ma vueB
Mais cette libert sera bient t perdueB
Je me connais Toujours je suis libre et je sersC
tre libre pour moi n'est que changer de fersC
Autant que l'univers a de beaut s brillantesC
Autant il a d'objets de mes flammes errantesC
Mes amis sais je voir d'un oeil indiff rentD
Ou l'or des blonds cheveux sur l'alb tre courantE
Ou d'un flanc d licat l' l gante noblesseC
Ou d'un luxe poli la savante richesseC
Sais je persuader mes r ves flatteursC
Que les yeux les plus doux peuvent tre menteursC
Qu'une bouche o la rose o le baiser respireF
Peut cacher un serpent l'ombre d'un sourireF
Que sous les beaux contours d'un sein d licieuxC
Peut habiter un coeur faux parjure odieuxC
Peu fait soup onner le mal qu'on dissimuleG
Dupe de mes regards mes d sirs cr duleG
Elles trouvent mon coeur toujours pr t s'ouvrirF
Toujours trahi toujours je me laisse trahirF
Je leur crois des vertus d s que je les vois bellesC
Sourd tous vos conseils mes amis fid lesC
Relev d'une chute une chute m'attendH
De Charybde Scylla toujours vague et flottantH
Et toujours loin du bord jouet de quelque orageI
Je ne sais que p rir de naufrage en naufrageI
-
Ah je voudrais n'avoir jamais re u le jourF
Dans ces vaines cit s que tourmente l'amourF
O les jeunes beaut s par une longue tudeH
Font un art des serments et de l'ingratitudeH
Heureux loin de ces lieux clatants et trompeursC
Eh qu'il e t mieux valu na tre un de ces pasteursC
Ignor s dans le sein de leurs Alpes fertilesC
Que nos yeux ont connus fortun s et tranquillesC
Oh que ne suis je enfant de ce lac enchantH
O trois p tres h ros ont la libertH
Rendu tous leurs neveux et l'Helv tie enti reF
Faible dormant encor sur le sein de ma m reF
Oh que n'ai je entendu ces bondissantes eauxC
Ces fleuves ces torrents qui de leurs froids berceauxC
Viennent du bel Hasly nourrir les doux ombragesC
Hasly frais lys e honneur des p turagesC
Lieu qu'avec tant d'amour la nature a formJ
O l'Aar roule un or pur en son onde semJ
L je verrais assis dans ma grotte profondeH
La g nisse tra nant sa mamelle f condeH
Prodiguant ses fils ce tr sor indulgentH
A pas lents agiter sa cloche au son d'argentH
Promener pr s des eaux sa t te nonchalanteH
Ou de son large flanc presser l'herbe odoranteH
Le soir lorsque plus loin s' tend l'ombre des montsC
Ma conque rappelant mes troupeaux vagabondsC
Leur chanterait cet air si doux ces campagnesC
Cet air que d'Appenzell r p tent les montagnesC
Si septembre c dant au long mois qui le suitH
Marquait de froids z phirs l'approche de la nuitH
Dans ses flancs color s une luisante argileG
Garderait sous mon toit un feu lent et tranquilleG
Ou br lant sur la cendre la fuite du jourF
Un m l ze odorant attendrait mon retourF
Une rustique pouse et soigneuse et z l eK
Blanche car sous l'ombrage au sein de la vall eK
Les fureurs du soleil n'osent les outragerF
M'offrirait le doux miel les fruits de mon vergerF
Le lait enfant des sels de ma prairie humideH
Tant t breuvage pur et tant t mets solideH
En un globe fondant sous ses mains paissiC
En disque savoureux la longue durciC
Et cependant sa voix simple et douce et l g reF
Me chanterait les airs que lui chantait sa m reF
-
H las aux lieux amers o je suis encha nA
Ce repos mes jours ne fut point destinA
J'irai Je veux jamais ne revoir ce rivageI
Je veux accompagn de ma muse sauvageI
Revoir le Rhin tomber en des gouffres profondsC
Et le Rh ne grondant sous d'immenses gla onsC
Et d'Arve aux flots impurs la nymphe injurieuseC
Je vole je parcours la cime harmonieuseC
O souvent de leurs cieux les anges descendusC
En des nuages d'or mollement suspendusC
Emplissent l'air des sons de leur voix th r eK
O lac fils des torrents Thun onde sacr eK
Salut monts chevelus verts et sombres rempartsC
Qui contenez ses flots press s de toutes partsC
Salut de la nature admirables capricesC
O les bois les cit s pendent en pr cipicesC
Je veux je veux courir sur vos sommets touffusC
Je veux jouet errant de vos sentiers confusC
Foulant de vos rochers la mousse insidieuseC
Suivre de mes chevreaux la trace hasardeuseC
Et toi grotte escarp e et voisine des cieuxC
Qui d'un ami des saints fus l'asile pieuxC
Vo te obscure o s' tend et chemine en silenceC
L'eau qui de roc en roc bient t fuit et s' lanceC
Ah sous tes murs sans doute un coeur trop agitH
Retrouvera la joie et la tranquillitH

Andre Marie De Chenier



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