A Marie-anne-charlotte Corday Poem Rhyme Scheme

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Quoi tandis que partout ou sinc res ou feintes	A
Des l ches des pervers les larmes et les plaintes	A
Consacrent leur Marat parmi les immortels	A
Et que pr tre orgueilleux de cette idole vile	B
Des fanges du Parnasse un impudent reptile	B
Vomit un hymne inf me au pied de ses autels	A
	-
La v rit se tait dans sa bouche glac e	C
Des liens de la peur sa langue embarrass e	C
D robe un juste hommage aux exploits glorieux	A
Vivre est il donc si doux De quel prix est la vie	D
Quand sous un joug honteux la pens e asservie	D
Tremblante au fond du coeur se cache tous les yeux	A
	-
Non non je ne veux point t'honorer en silence	A
Toi qui crus par ta mort ressusciter la France	A
Et d vouas tes jours punir des forfaits	A
Le glaive arma ton bras fille grande et sublime	E
Pour faire honte aux dieux pour r parer leur crime	E
Quand d'un homme ce monstre ils donn rent les traits	A
	-
Le noir serpent sorti de sa caverne impure	F
A donc vu rompre enfin sous ta main ferme et s re	G
Le venimeux tissu de ses jours abhorr s	A
Aux entrailles du tigre ses dents homicides	A
Tu vins redemander et les membres livides	A
Et le sang des humains qu'il avait d vor s	A
	-
Son oeil mourant t'a vue en ta superbe joie	H
F liciter ton bras et contempler ta proie	G
Ton regard lui disait 'Va tyran furieux	A
Va cours frayer la route aux tyrans tes complices	A
Te baigner dans le sang fut tes seules d lices	A
Baigne toi dans le tien et reconnais des dieux '	-
	-
La Gr ce fille illustre admirant ton courage	I
puiserait Paros pour placer ton image	I
Aupr s d'Harmodius aupr s de son ami	C
Et des choeurs sur ta tombe en une sainte ivresse	A
Chanteraient N m sis la tardive d esse	A
Qui frappe le m chant sur son tr ne endormi	C
	-
Mais la France la hache abandonne ta t te	C
C'est au monstre gorg qu'on pr pare une f te	C
Parmi ses compagnons tous dignes de son sort	J
Oh quel noble d dain fit sourire ta bouche	K
Quand un brigand vengeur de ce brigand farouche	K
Crut te faire p lir aux menaces de mort	J
	-
C'est lui qui dut p lir et tes juges sinistres	A
Et notre affreux s nat et ses affreux ministres	A
Quand leur tribunal sans crainte et sans appui	L
Ta douceur ton langage et simple et magnanime	C
Leur apprit qu'en effet tout puissant qu'est le crime	C
Qui renonce la vie est plus puissant que lui	M
	-
Longtemps sous les dehors d'une all gresse aimable	M
Dans ses d tours profonds ton me imp n trable	M
Avait tenu cach s les destins du pervers	A
Ainsi dans le secret amassant la temp te	C
Rit un beau ciel d'azur qui cependant s'appr te	C
A foudroyer les monts et soulever les mers	A
	-
Belle jeune brillante aux bourreaux amen e	C
Tu semblais t'avancer sur le char d'hym n e	C
Ton front resta paisible et ton regard serein	N
Calme sur l' chafaud tu m prisas la rage	O
D'un peuple abject servile et f cond en outrage	O
Et qui se croit alors et libre et souverain	N
	-
La vertu seule est libre Honneur de notre histoire	G
Notre immortel opprobre y vit avec ta gloire	G
Seule tu fus un homme et vengeas les humains	A
Et nous eunuques vils troupeau l che et sans me	C
Nous savons r p ter quelques plaintes de femme	C
Mais le fer p serait nos d biles mains	A
	-
Non tu ne pensais pas qu'aux m nes de la France	A
Un seul tra tre immol suff t sa vengeance	A
Ou tir t du chaos ses d bris dispers s	A
Tu voulais enflammant les courages timides	A
R veiller les poignards sur tous ces parricides	A
De rapine de sang d'infamie engraiss s	A
	-
Un sc l rat de moins rampe dans cette fange	O
La Vertu t'applaudit de sa m le louange	O
Entends belle h ro ne entends l'auguste voix	A
O Vertu le poignard seul espoir de la terre	G
Est ton arme sacr e alors que le tonnerre	G
Laisse r gner le crime et te vend ses lois	A

Andre Marie De Chenier

A Marie-anne-charlotte Corday Poem Rhyme Scheme and Analysis

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